La Direction provinciale du tourisme de l’Estuaire a servi de cadre jeudi dernier, à une séance de travail entre le Directeur Serge Ghislain Ambourouet et la fédération gabonaise du tourisme.
Réunion au cours de laquelle ils ont évoqué les questions de promotion, de développement et de leur structure qui est une association au même titre que le club tourisme de Libreville, qui est en même temps le club tourisme du Gabon qui a été mis en place en 2017.
Le Directeur Provincial du tourisme de l’Estuaire, Serge Ghislain Ambourouet se devait de venir vers opérateurs du secteur du tourisme, notamment les agences de voyages, pour se mettre à l’écoute de leurs besoins en matière d’encadrement, d’orientation, d’accompagnement, de promotion et des attentes au niveau de l’administration.
« Nous sommes à une époque où nous avons des défis à relever, ces défis requièrent ainsi soit peu de l’expertise en matière de développement, de promotion dans le cadre de la création d’emplois, de la diversification de l’économie gabonaise, » a t _ il déclaré, tout en précisant que nous devons comprendre la nature de la volonté des opérateurs du secteur du tourisme gabonais, à développer leurs produits en matière de développement local du tourisme de proximité, en matière du tourisme communautaire.
Pour le cas des compatriotes qui ignorent le rôle du tourisme, le Directeur provincial a tenu à préciser que les gabonais veulent du tourisme dans une configuration où on doit avoir des tarifs préférentiels, des tarifs locaux, on doit promouvoir notre destination. Il a été également question de travailler désormais avec les Présidents des conseils départementaux, il leur revient au niveau de la province, de rendre compte de leur travail au Gouverneur de l’Estuaire qui les a accompagné de forte manière à pouvoir procéder à des projets dans ce cadre précis de la dimension du territoire de la province, voir comment il est possible de promouvoir la destination et avoir des tarifs qui sont abordables. Ce sont donc des questions de transport, d’hébergement, de restauration qui ont été relevées.
« Les opérateurs du secteur du tourisme ont un point économique, ils ont une réalité sociale, ils payent les salaires et veulent que leur marché se développe, donc il fallait de manière financière comptable, managériale pour faire en sorte qu’ils puissent voir l’avenir de manière sereine, » a t _ il conclu.
JCB
