Maladie potentiellement mortelle, le paludisme est l’une des principales causes de mortalité dans le monde et particulièrement en Afrique, avec 595.000 décès sur 263 millions des cas dans le monde en 2024, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), c’est ce qui ressort de la journée mondiale de la santé célébrée le 25 avril de chaque année, dont les activités de la 18 ème édition de cette journée ont été lancé vendredi à Libreville par le Secrétaire Général du Ministère de la santé, Alain Charles Rotimbo, représentant le Ministre empêché.
Selon lui, le paludisme demeure encore un véritable problème de santé publique au Gabon, avec une incidence de 61,83% habitants, surtout chez les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes.
Au tour du thème : « Réinvestir, Ré imaginer et Raviver nos efforts communs pour mettre fin au paludisme, » a t _ il déclaré, l’édition 2025 de cette année engage le Gouvernement gabonais à poursuivre les efforts par un financement adéquat, une action multisectorielle coordonnée et une implication communautaire soutenue.
» En rapport avec la vision du Chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema, le Ministre de la santé a saisi cette occasion pour annoncer quelques actions fortes allant dans le sens de l’élimination des risques de paludisme, parmi lesquelles l’organisation de la campagne nationale de distribution des moustiquaires imprégnées d’insecticide et l’organisation d’une table ronde pour la mobilisation des ressources optimales à la lutte contre le paludisme, a t _ il précisé.
Pour sa part, le Directeur Général du Centre hospitalier régional de l’Estuaire, Dr Mengue M’Asseko épouse Olimbo Daouda a à cette occasion, présenté ses admirations au Chef de l’État pour son leadership en matière de santé et particulièrement au Ministre de la santé qui ne ménage aucun effort pour mettre en place des stratégies efficaces pour lutter contre cette pathologie au quotidien.
» Que cette 18 ème édition de la journée mondiale de lutte contre le paludisme renouvelle nos énergies, car 2030 est à nos portes pour la réduction d’au moins 90% de l’incidence et de la mortalité dues au paludisme, » a t _ elle souhaité.
JCB
