Organisée par l’Association Actions Novatrices pour le Développement et l’Assistance Sociale (ANDAS), la 2 ème édition du mois de la santé mentale a pris fin samedi dernier à Libreville, sur une note de satisfaction générale. Le Centre National de Santé Mentale de Melen a servi de cadre à la clôture des festivités. La Directrice dudit centre, Dr Reine Doppé Koumou épouse Ambourouet Ongandaga a présenté sa structure qui accueille des malades mentaux mais n’a malheureusement que 100 lits. Cette situation doit interpellé les plus hautes autorités de la République afin de trouver des solutions.
Pour sa part, la Présidente de l’Association Actions Novatrices pour le Développement et l’Assistance Sociale (ANDAS), Yoleine Lechambou épouse Ndong Mba a tenu à rappeler que cette association existe depuis le 25 juillet 2016, et c’est depuis 2022 qu’elle s’est lancée dans le challenge de sensibilisation sur les questions de la santé mentale.
« Nous avons lancé en 2022, la 1ère édition de la quinzaine de la santé mentale, durant cette période, étant donné que la journée internationale de la santé mentale est célébrée le 10 octobre de chaque année, donc durant cette 1ère édition, nous n’avons pas vraiment eu d’impact parce que tout le monde était concentré sur octobre rose, » a t _ elle déclaré.
Pour cette 2 ème édition du mois de la santé mentale qui s’est déroulée du 4 janvier au 15 février 2025 à Libreville, cette période a permis à ANDAS de sensibiliser un plus grand nombre de personnes, notamment les chefs de quartiers et les élèves du primaire et du secondaire.
La vision d’ANDAS c’est que ce mois de santé mentale soit aussi institutionnalisé au même titre qu’octobre rose et novembre bleu, parce que les questions de la santé mentale sont aussi importantes.
Le Pasteur Pagha, représentant le Révérend Gaspard Obiang, Président de l’association MATSA, a défini le rôle de cette structure qui est celui de rallier les parents des malades pour leur accompagnement. Il y a bientôt 8 ans, cette association a investi au niveau du centre national de santé mentale de Melen, pour que les malades soient stables et retrouvent plus ou moins de la dignité. L’une des difficultés, c’est lorsque les malades déjà guéris regagnent leurs familles, mais ce sont les mêmes qui reviennent quelques mois après. Depuis 3 ans déjà, l’association MATSA profite de la journée de la santé mentale pour faire une sensibilisation pendant une semaine.
Les patients du centre national de santé mentale et le personnel médical ont eu droit à une journée récréative et une séance de fitness.
JCB
