Presidentielle 2025: 48 missions d’ observation actuellement en terre gabonaise

Ils sont 2450  observateurs en terre gabonaise pour veiller au bon  déroulement du scrutin présidentiel du 12 avril2025.

Hermann Immongault, ministre gabonais de l’intérieur et de la sécurité vient d’entamer la dernière ligne droite de l’élection présidentielle 2025 au Gabon; cette fin d’après midi du 11 avril courant, il a redessiné certains contours liés à son organisation .

À son siège dans le deuxième arrondissement de la capitale politique gabonaise, le responsable du département ministériel de l’intérieur et de la sécurité a fait une déclaration à laquelle ont pris part la presse nationale et internationale. Il fallait à tout prix, à quelques heures de l’échéance électorale, remettre les pendules à l’heure.

Les électeurs, la composition de chaque bureau de vote, les pièces afférentes et même équivalentes en l’absence de la carte d’électeur, surtout, l’encadrement de la présence des observateurs au sein des bureaux de vote entre autres, sont les points clairement abordés lors de sa prise de parole.

<<S’agissant des missions d’organisation, elles sont désormais autorisées dans notre pays, et leur déploiement est encadré par le code électoral. À ce jour, la commission nationale chargé de l’accueil, de l’encadrement des observateurs a accrédité 48 missions d’observation, à la fois nationales et internationales, soit 2450 observateurs. Chaque observateur est tenu d’arborer en tout temps, son badge d’accréditation pour accomplir sa mission et d’observer le strict respect de la loi, et des dispositions réglementaires qui encadrent son activité>>, pouvait-on lire dans son allocution circonstancielle.

Près de 2500 observateurs en terre gabonaise, ce qui n’a pas été le cas au dernier scrutin présidentiel; l’opacité tant dans l’organisation que dans le dépouillement aura finir par conduire au passage en force des militaires au sommet de l’État. Pour plus de crédibilité à l’échelle internationale, il était important pour les militaires qui convoitent le pouvoir légitimement, d’autoriser cette présence, afin de prendre à témoin l’opinion internationale, face à la transparence électorale prônée par le nouveau régime qui souhaite s’implanter davantage.

Le Ministre de l’intérieur et de la sécurité par ailleurs président de la commission nationale d’organisation des élections et du référendum (CNOCER) est au centre de l’organisation du scrutin présidentiel. C’est sans doute fort des exigences qui meublent le nouveau code électoral gabonais, que ces dernières précisions ont trouvé de l’importance. Si beaucoup attribuent un caractère apaisant et serein à l’organisation de ce scrutin, cela relève certainement de la constante communication établie entre le n°1 du département ministériel chargé de l’organisation dudit scrutin et la population. Une communication de plus et certainement la dernière, avant celle qui donnera les résultats finaux de l’élection présidentielle.

La redaction

Basile Maurice Magnabouani,Journaliste Certifié, directeur de publication . Le Touraco Vert est un journal d'information numérique et indépendant 100% gabonais. Email : magnabouanibasile54@gmail.com Tél: 065888856

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