DIALOGUE NATIONAL INCLUSIF: LA RÉGLEMENTATION EN VIGUEUR NÉCESSITE D’ÊTRE RESPECTÉE POUR NOTRE ENVIRONNEMENT

Dans la sous commission Agriculture et Environnement, les problémes de la terre et de la forêt ont été longuement débattus par les Commissaires.

Serghes Mickala Moundanga, membre de ladite sous commission a déclaré que le problème de l’environnement dans notre pays est basé sur les questions de la terre et de la forêt où nous constatons que la majorité de notre forêt a été déjà partagée et vendue de manière cavalière, aujourd’hui elle est aussi dévastée de la même façon sans tenir compte de la réglementation en vigueur. Les textes n’ont jamais eu leur force vis à vis de ceux_ là qui devraient les appliquer.

Selon lui, ce que les gabonais attendent du travail de la sous commission Agriculture et Environnement, c’est la restauration justement de ces textes parce que les commissaires estiment que les hautes autorités de la République devraient prendre ces textes pour les transformer en textes de lois. Il est donc question de rendre la terre aux gabonais dans un premier temps, et revoir dans un deuxième temps l’acquisition des permis qui ont été faits de manière cavalière, il faut reprendre toutes ces choses là pour les mettre dans les normes.

En ce qui concerne l’Agriculture, il est question d’encourager toutes les politiques inhérentes afin de conduire les gabonais vers une auto suffisance alimentaire. Celà veut dire qu’il faut faciliter l’acquisition des crédits à ceux qui veulent faire dans le domaine de l’agriculture. Il faudrait enseigner même les notions de l’agriculture dans les lycées et collèges, jusqu’à l’université, parce qu’à un moment, quelqu’un peut même faire la conversion d’un métier pour s’intéresser à l’agriculture. Il est aussi question de favoriser au niveau du monde rural, l’acquisition des terres pour pouvoir cultiver, il faut désormais donner ce droit aux populations. Avant d’exploiter même les coupes forestières, il faudrait que les villageois soient associés et qu’une décision soit prise avec leur concentrement.

Au niveau de la pêche, un contrôle nécessite d’être instauré au centre de pêche pour faire en sorte que le poisson soit vendu convenablement en privilégiant bien sûr les commerçantes gabonaises.

Concernant l’Elevage, a t _ il indiqué, il faut former les gabonais dans ce domaine, en encourageant l’acquisition des crédits à ces gabonais.

Dans le domaine de la chasse, il faut autoriser au gabonais d’acheter son fusil de marque Calibre 12 pour lui permettre de pratiquer la petite chasse dans la réglementation en vigueur.

JCB

La redaction

Basile Maurice Magnabouani,Journaliste Certifié, directeur de publication . Le Touraco Vert est un journal d'information numérique et indépendant 100% gabonais. Email : magnabouanibasile54@gmail.com Tél: 065888856

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