La circulation semblait très timide au rond point d’ACAE après sa livraison par la société adjudicataire, depuis quelques jours, la voie complètement barrée, les usagers s’interrogent sur effectivité de l’infrastructure et le danger que pourrait constituer le manque de communication à des manquements qu’on y constate.
Dans une zone très souvent embouiteillée, le carrefour ACAE vient d’être refectionné. Alors que ce dernier était devenu impraticable, à cause de l’état désastreux dans lequel il se trouvait, et ce depuis belle lurette, la zone était réputée pour son caractère accidentogène, allant de simples dérapages, aux morts d’hommes; il faut dire que l’état des faits résultait de plusieurs manquements indispensables à un trafic routier optimal.
Les travaux avaient été lancés moins d’un mois avant par l’entreprise gabonaise Mika Services. L’infrastructure livrée le 06 avril courant au ministre des travaux publics; il s’agissait des travaux d’aménagement et de rénovation du carrefour ACAE, situé dans le 5ème arrondissement de Libreville.
On peut y apprécier des espaces aménagés, des bancs publics, des signalisations, un parking municipal, un espace aménagé pour des séances d’activités physiques et sportives etc, le rond point ACAE est vu sous un autre jour actuellement. Le hic serait cette même erreur que commettent les usagers de la route en longueur des journées, pensant que la nouvelle infrastructure était totalement opérationnelle.
En effet il n’est pas rare de voir un chauffeur s’engager sur le bitume nouvellement construit, avant de s’apercevoir brusquement de la non effectivité de la route empruntée, l’agacement est l’attitude qui s’affiche, avant de s’apercevoir qu’il y ‘a également ce risque.
En effet le manque de communication autour de l’infrastructure ne facilite pas la circulation pour les usagers de la route. Si l’artère est la bienvenue pour ceux qui veulent quitter la voie express pour plusieurs raisons, une fois engagé sur la voie, ce n’est qu’en arrivant devant la signalisation à l’autre bout de la route, que l’on se voit manœuvrer pour un demi-tour, la voie barrée ne présente donc aucune issue pour l’usager. Un risque à la fois pour la population et la nouvelle infrastructure, qui pourrait payer cher ce manque de communication, alors même qu’elle n’est qu’en finitions.