La Présidente de l’Association Réconciliation, Claudine Aïcha Tsoumbou a déclaré que « subir les coupures de la SEEG est une forme de violence politique », c’était au cours d’une marche de protestation contre les violences politiques qu’elle a organisé samedi dernier à travers les rues du quartier Nzeng Ayong dans le 6 ème arrondissement de Libreville.
Selon elle, ces coupures qui pénalisent les populations, causent des dégâts matériels et occasionnent des incendies qui ont parfois coûté la vie de plusieurs foyers. La SEEG est dirigée par les autorités de notre pays qui doivent en principe faire un effort d’améliorer les conditions de vie des populations.
« Sur le plan sanitaire, si le patient n’est pas traité à temps en cas d’urgence, et qu’il meurt, c’est aussi une forme de violence politique », a t _ elle ajouté.
La Présidente de l’Association Réconciliation est revenue sur le cas des leaders politiques qui excitent les compatriotes à faire du désordre après la proclamation des résultats, Occasion pour elle de sensibiliser les candidats à l’élection présidentielle du 12 avril prochain de ne pas adopter les habitudes de 2016 en envoyant les gens dans la rue revendiquer la victoire, pour éviter la perte en vie humaine, alors que la seule voie autorisée c’est d’introduire des recours auprès du Ministère de l’intérieur et de la Cour constitutionnelle.
JCB