Les quartiers concernés sont ceux de Gué-Gué, Lowé-IAI et terre nouvelle et dont le gouvernement s’attelle à porterune solutiondurable.
Le dossier du projet d’aménagement des bassins versants de Gué-Gué, Lowé-IAI et terre nouvelle à nouveau sur la table du gouvernement, ce dernier s’apprête à contracter un nouvel emprunt pour son achèvement.
La problématique des bassins versants demeure dans les bottes des autorités gabonaises. Véritable épine au pied du développement socioéconomique des gabonais et gabonaises, le gouvernement demeure à la quête des solutions idoines aux problèmes d’évacuation des eaux usées et pluviales qui encombrent la ville de Libreville.
Le projet avait été pensé dans le cadre de la mise en œuvre du Programme Prioritaire d’Assainissement de Libreville (APRIL), lequel s’inscrivait dans la Déclaration de Politique Urbaine adoptée en mars 2000, pour atteindre les OMD à l’horizon 2025. Il était donc prévu l’aménagement de trois bassins versants (Gué-Gué, Lowé-IAI et Terre Nouvelle) d’une superficie de 1 647 ha et un réseau de drainage long de 25 km.
Un dossier vieux comme le monde qui a vu le passage de moult gouvernements, revient aujourd’hui avec ce projet d’ordonnance autorisant l’Etat gabonais à contracter un emprunt d’un montant de vingt milliards (20 000 000 000) FCFA auprès de la banque de développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC), selon le communiqué final du conseil des ministres du 23 février 2024.
<<Le produit de cet emprunt est destiné au
financement du projet dénommé « Plan Complet
de Réinstallation des personnes affectées par le
projet d’aménagement des bassins versants de
GUE-GUE, LOWE-IAI et TERRE NOUVELLE », pouvait-on lire.
Notons au passage, que l’Etat gabonais avait déjà obtenu un emprunt de 40.000.000.000 FCFA auprès de la même banque ; avant que les travaux ne connaissent un arrêt considérable pour défaut de financement sous l’ère du ministre Léon Armel Bounda Balonzi.
L’Etat gabonais avait sollicité une nouvelle fois un emprunt afin de finaliser lesdits travaux, qui à cette époque étaient éxécutés à hauteur de 80%. Le CTRI relance très certainement le dossier pour l’achèvement des travaux, suivie d’une livraison qui devra contribuer à l’amélioration des conditions des vies des gabonais, avec en filigrane l’éradication de l’occupation anarchique et l’habitat spontané, au profit d’un habitat pensé et durable.
Pour rappel, le projet exige le déplacement involontaire de 6904 têtes vivant aux alentours des zones concernées ; ces familles demandent à être indemnisées sinon relogées conformément à la politique de déplacement involontaire des organismes internationaux et de la réglementation en terre gabonaise. Il est prévu la viabilisation du site de relogement de 75 ha situé à Bikélé dans le 3ème arrondissement de Ntoum, l’approvisionnement en électricité et en eau potable, la construction de 1 100 logements de trois standings différents : type NOYA, type LOWÉ et type N’KOK, mais aussi, la construction des équipements socio-collectifs, d’un dispensaire, d’une école primaire, d’un collège et d’un plateau sportif.