Economie/Vie chère :Quand le CTRI compte t-il s’attaquer à la question

Depuis le début du processus de la Transition le 30 août 2023, on assiste quotidiennement à la mise en place des mesures tendant à améliorer la vie des gabonais, seulement, un des épineux problèmes du gabonais lambda reste la vie chère ; M. Le président de la Transition, quand comptez-vous vous aventurer sur ce terrain ?

C’est la question que se pose chaque gabonais actuellement, au regard du panier de la ménagère qui se vide de plus en plus. Il est vrai que l’équipe du Général de brigade M. Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA s’est attaquée aux problèmes du plus haut niveau de l’Etat en priorité, mais la population du bas niveau de l’échelle ne vit pas encore, du moins concrètement les bouleversements qui interviennent au sommet de l’État. Le transport, le logement, la santé, l’alimentation etc, ne sont toujours pas à la portée de tous en terre gabonaise; des grincements des dents demeurent donc.

Le peuple avait cru voir devenir réalité, ce qui a toujours été un refrain connu de tous, avec la mise en place du département ministériel dédié à la lutte contre la vie chère , les assises éponymes tenues en avril dernier par les différentes forces vives locales, travaux qui avaient abouti sur des recommandations claires, les prix ont démeuré quasi les mêmes, dans un pays où les produits alimentaires sont importés à plus de 80%.

Malgré les avertissements et les mesures prises par le gouvernement, le taux d’inflation a tout de même explosé entre 2022 et 2023. En effet selon les données publiées par la Direction générale de l’économie et de la politique fiscale (DGEPF), le taux d’inflation est passé de 2,4% fin mars 2022, à 4,8% fin mars 2023, la hausse des prix avait doublé en une année dans quasiment tous les postes de dépenses.
Une situation qui n’a nullement contribué à l’épanouissement des gabonais, au regard du taux de chômage qui parallèlement battait son plein.

Pour rappel, les recommandations issues des assises contre la vie chère tenues du 11 au 13 avril dernier préconisaient de détaxer les produits alimentaires importés, surtaxer les produits de luxe tels que la cigarette et le champagne, combattre la parafiscalité, mettre fin aux rackets policiers, encourager les producteurs locaux, ouvrir des carrières de sable et de gravier pour baisser les coûts des matériaux de construction.

Pour l’heure, le peuple a les yeux rivés vers le CTRI, pour sortir la tête de l’eau, et vivre concrètement  » l’essor vers la félicité » tant clamé par les nouvelles autorités au pouvoir. Il est vrai qu’il faudra être patient et surtout confiant pour l’avenir, il n’en demeure pas moins que cette patate chaude brûle passivement entre leurs mains, et demeure un des chantiers prioritaires pour le peuple.

La redaction

Basile Maurice Magnabouani,Journaliste Certifié, directeur de publication . Le Touraco Vert est un journal d'information numérique et indépendant 100% gabonais. Email : magnabouanibasile54@gmail.com Tél: 065888856

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