Présidentielle2025/ Contestation : Pierre-Claver Maganga Moussavou et Consorts  exigent le report du scrutin.

Les responsables de l’initiation pour des élections post transition pacifiques, démocratiques, inclusives, libres et transparentes au Gabon étaient devant la presse ce jour pour tacler les conditions qui encadrent l’organisation des prochaines échéances présidentielles.

L’actualité nationale a été marquée par une conférence de presse dite « capitale pour l’avenir démocratique du Gabon », selon les intervenants du jour, visant à.

À Louis dans le 1er arrondissement de Libreville, Pierre-Claver Maganga Moussavou, Pf. Albert ONDO Ossa, Alain Claude Billie By Nze et Ali Akbar Onanga Y’obeghe ont tenu à souligner des points relevant des incongruités relevées dans l’application du nouveau code électoral, une situation qui ne garantit en rien une élection présidentielle transparente et équitable.

Le « bricolage » de la loi électorale par les autorités de la transition recouvre alors incongruités, inadéquations entre les textes caduques et le nouveau code électoral, sans omettre l’ingérence du Président de la République de la Guinée Équatoriale dans les affaires internes du Gabon, toutes choses qui n’augurent rien de rassurant dans une élection qui se veut libre et transparente.

Après leur sortie de janvier dernier, le regroupement dit les 4 mousquetaires a battu en brèche l’organisation des élections présidentielles prévues pour le 12 avril prochain, les institutions qui sont en charge de leur organisation, le processus d’embauche du personnel qui les compose, l’application du nouveau code électoral à géométrie variable, les délais d’application d’entree en vigueur de certains textes et certains processus engagés etc, ce fut une saga des critiques, visant en réalité le rapport de l’échéance électorale déjà au pas de la porte du pays.

<<C’est pourquoi la future élection ne peut se tenir à cette date et ne peut se tenir dans des conditions actuelles>>, a lancé Ali Akbar Onanga Y’obeghe, porte parole du jour.

On parle d’une précipitation électorale pensée qui ne garantit pas l’égalité de traitement de tous les candidats, face au tripatouillage des listes et du code électoraux, à ce qui semble, le pouvoir en place garde largement la main mise sur le scrutin avenir.

Violation des textes et incongruités manifestes, décision unilatérale et modification de la date de tenue de l’élection présidentielle initialement prévue pour août prochain, sont entre autres, les faits qui inquiètent le groupement des hommes politiques septiques de la capacité des autorités à organiser un scrutin libre et transparent. Les démarches juridiques seront entamées dans un futur très proche, en l’occurrence la saisine de la cour constitutionnelle dans le but d’introduire une requête d’annulation du nouveau code électoral et le rapport des élections présidentielles.

La redaction

Basile Maurice Magnabouani,Journaliste Certifié, directeur de publication . Le Touraco Vert est un journal d'information numérique et indépendant 100% gabonais. Email : magnabouanibasile54@gmail.com Tél: 065888856

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