Les collectif des églises du Gabon a tenu hier 09 avril, une déclaration de presse au cours de laquelle elle a lancé un message de sensibilisation à l’endroit du peuple gabonais, face au danger de l’abstention au prochain scrutin présidentiel ; ils ont dit <<non>> à l’abstention pour plusieurs raisons.
C’est en tant qu’encadreurs de consciences que les évèques, pasteurs, Révérends, Apôtres et autres leaders des églises du Gabon, se sont exprimés à Libreville au Gabon. Parce que le 12 avril prochain n’est pas un jour comme les autres, l’église qui est désormais décidée à faire entendre sa voix dans la gestion du pays, a invité le peuple gabonais à voter massivement, afin de faire entendre sa voix, et participer au choix collectif de leur président.
On ne saurait ignorer ces appels au boycott du vote par l’abstention, qui fusent ici et là. Une partie de l’opposition ne se retrouvant pas dans le processus de la transition au Gabon, ne va pas par le dos de la cuillère pour lui exprimer son désaccord et appelle à boycotter le scrutin.
Alors que l’abstention affaiblit le témoignage, relève d’un désengagement laissant les uns décider à la place des autres, alors même que toute la nation est concernée, c’est un « non » catégorique lancé face à toute attitude impliquant l’abstention ou le désistement.
<<Chers compatriotes gabonais, nous nous adressons maintenant à l’ensemble de la nation ; le 12 avril n’est pas une date comme les autres, c’est un rendez-vous avec l’histoire, un moment où chaque citoyen a le pouvoir de façonner l’avenir de notre pays, l’abstention est une forme de renoncement à notre pouvoir, une démission face à ses responsabilités>>, justifiait le Docteur Mike Jocktan, porteur du message.
La communication s’est tenue aux charbonnages dans le 1er arrondissement de la capitale gabonaise, en présence du collectif concerné. Le message qui s’adressait en premier lieu au clergé, appelé à montrer l’exemple tant leur mission est de guider le peuple en temps d’hésitation, n’a pas laissé insensible l’assistance venue écouter ses leaders spirituels.
Il faut dire que la sensibilisation tombe à point nommé, au moment où on assiste aux clôtures de la campagne électorale de certains candidats, après un moment jugé assez pour convaincre l’électorat. La tension monte, la confusion s’en mêle après avoir prêté oreilles aux projets de société de chaque candidat. C’est alors le moment pour les encadreurs de consciences d’agir en sensibilisant le peuple, qui se trouve à la croisée des chemins de son destin, armé des cartes en mains, alors, à lui de jouer !
