Celle-ci aboutira à la fin de la transition au Gabon.
Le Président de la transition a tenu son discours à la nation le 04 décembre courant, après l’adoption par la Cour constitutionnelle de la nouvelle constitution; quelles sont les étapes restantes avant de revenir à l’ordre constitutionnel ?
Le silence radio qui régnait du côté de la Présidence du palais du bord de mer, ne semblait pas être la bienvenue auprès du peuple gabonais. Juste après la saga de la campagne reférendaire, la tenue du référendum puis les résultats, le Président de la transition aura attendu l’adoption de la nouvelle constitution par la mère des Cours gabinaises, pour s’adresser au peuple gabonais.
Le plébiscite constitutionnel aura donné raison au changement à plus de 90%, avec un taux d’abstention non négligeable. Alors que beaucoup s’interrogeaient sur la suite des événements, il faut dire qu’une réponse on ne peut plus claire leur a été donnée il y a deux jours.
Dans un discours emprunt d’engagement, de citoyenneté et d’enthousiasme, le Président de la transition a clairement décliné les étapes restantes avant d’aboutir à « l’objectif final de la transition », comme désignée dans l’adresse de Brice Clotaire Oligui Nguéma; faisant allusion à la tenue d’une élection présidentielle dans nos murs.
Après la mise en place d’un cadre constitutionnel dit « rénové » et « assaini », selon lui, il ne reste plus que 1-la mise en place d’un comité constitutionnel; 2-la réécriture du nouveau code électoral gabonais; 3-la révision du fichier électoral, pour une mise à jour qui encadrera une élection plus transparente.
<<Un comité constitutionnel se chargera de rédiger notre nouveau code électoral, qui sera ratifié et adopté par les deux (2) chambres du parlement. La révision du fichier électoral par le ministère de l’intérieur en vue de nous conduire à une élection libre, transparente et apaisante qui marque la fin de la transition>>, annoncait-il lors de son allocution du 04 décembre courant.
Si le Président de la transition a été assez précis à ce sujet pour éclairer l’opinion publique, cette dernière reste tout de même sur sa faim qu’aux délais dans les temps des événements annoncés. « Rendre le pouvoir au choix des gabonais », serait cette élection présidentielle attendue pour 2025, pour un choix historique du nouveau dirigeant gabonais, et pour un nouveau Gabon de plus en plus digne d’envie.