A l’occasion de la rentrée politique de la plateforme PG 41 samedi dernier à Libreville, le Président de ce regroupement des partis politiques de l’opposition, Paul Marie Gondjout a déclaré que la PG 41 réaffirme son engagement en faveur d’une démocratie participative, un modèle dans lequel chaque citoyen, sans distinction de statut social, d’origine ou de profession, a la possibilité réelle de contribuer à l’élaboration des décisions qui façonnent son avenir et celui de la nation. Cette vision repose sur un principe fondamental : la gouvernance ne peut être pleinement légitime et efficace que si elle est le reflet des aspirations populaires. L’organisation du Dialogue National Inclusif d’avril 2024 s’est inscrit dans cette dynamique.
Le Président de la transition, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, en donnant la parole aux citoyens de toutes les couches sociales et en leur offrant un cadre structuré pour exprimer leurs préoccupations et formuler des propositions, a t _ il précisé, a permis de poser des bases d’une nouvelle organisation de notre vivre ensemble. Il s’agit d’un exemple concret de ce que peut être une démocratie participative et inclusive, où les décisions ne sont pas imposées d’en haut, mais elles sont construites collectivement à partir des réalités gabonaises.
Selon lui, l’arrivée au pouvoir du Général Brice Clotaire Oligui Nguema, inaugure une nouvelle dynamique, des initiatives concrètes ont vu le jour pour créer de nouvelles opportunités d’emploi et anticiper les formes de travail de demain. Dans cette perspective, la PG 41 soutient activement le développement d’une économie sociale et solidaire, située à mi _ chemin entre l’économie marchande et l’économie administrative, modèle qui vise à multiplier les opportunités d’emploi et de services de proximité, en encourageant la structuration et le financement public d’associations à vocation locale, sociale ou culturelle.
Sur le plan de la réforme de l’État et de la bonne gouvernance publique, la PG 41 propose : la loi de modernisation qui permettra la maîtrise de la masse salariale et la restructuration de la fonction publique ; les réformes territoriales en mettant en œuvre la politique de décentralisation avec le transfert de compétence et l’autonomie de gestion aux collectivités locales ; la réforme du cadre budgétaire qui passe par de la gestion des finances publiques ; l’introduction d’un système de retraite optionnel appelé « retraite par capitalisation » pour les travailleurs au vu des difficultés du système actuel de retraite.
JCB