L’Assemblée nationale de la transition a procédé lundi à Libreville, à l’ouverture de sa 1ère session ordinaire de l’année 2025, en présence du Vice premier Ministre de la transition, Alexandre Barro Chambrier, conformément aux dispositions de l’article 49 nouveau de la Charte révisée de la transition qui stipule que « le parlement de la transition se réunit de plein droit au cours de deux sessions ordinaires par an. La première session ordinaire de la transition s’ouvre le 1er jour ouvré du mois de mars et prend fin le dernier jour ouvré du mois de juin ». Cette session qualifiée de session des lois sera marquée par un agenda législatif ambitieux et des défis majeurs pour notre pays.
Le Président de l’Assemblée nationale de la transition, Jean François Ndongou a tenu à préciser que durant l’intersession parlementaire, les Députés n’étaient pas vraiment en repos. Les travaux de l’Assemblée nationale se sont poursuivis en session extraordinaire, convoquée le 10 janvier dernier et initiée à la demande du Président de la transition, conformément aux dispositions de l’article 23 de la Constitution du 26 mars 1991. Cette session avait pour seul point à son ordre du jour, l’examen et l’adoption du nouveau Code Électoral dont l’objectif fondamental vise à renforcer la transparence et la crédibilité du système électoral gabonais.
Le Président de l’Assemblée nationale de la transition a invité le Gouvernement de la transition à accorder une attention particulière à la transmission au parlement de la loi sur le foncier avant la fin de la transition et les revendications des agents de la main d’oeuvre non permanente, qui, dans le fond aspirent à des meilleures conditions de travail et d’existence.
« La session qui s’ouvre est très exigeante, nous devons légiférer plus vite que par le passé, car la fin de la transition pointe à l’horizon. Nous aurons à examiner l’ensemble des textes adoptés par le Gouvernement de la transition durant l’intersession parlementaire, notamment plusieurs ordonnances, » a t _ il déclaré.
JCB