La municipalité de Libreville informe l’ensemble des populations d’une vaste opération de réorganisation de l’espace public qui se tiendra incessamment, un délai de 15 jours est donc donné tout concerné, de gré ou de force.
Le Délégué spécial chargé de la gestion de la commune de Libreville vient pondre une note des plus inattendues. Une chasse aux garages, aux marchés anarchiques, aux épaves des voitures, aux encombrants abandonnés sur l’espace public et aux constructions irrégulières annonce une cité mouvementée dans les tous prochains jours.
C’est en application des dispositions de la loi organique n°001/2014 du 15 juin 2015 relative à la décentralisation, l’ordonnance n°6/2012 du 13 février 2012 fixant des règles générales relatives à l’urbanisme en République gabonaise, ratifiée par la loi n°7/2012 du 13 août 2012 , l’arrêté n°001/2000 du 1er février 2000, modifié et complété par l’arrêté n°000310/PE/CL/SG/DGAAJ/DR du 20 octobre 2004 portant règlement sanitaire d’hygiène et de salubrité publique pour la commune de Libreville.
Adrien Nguéma Mba annonce déjà ses couleurs à peine arrivé à la tête de la mairie centrale de Libreville; avec cette vaste opération de lutte contre l’insalubrité et l’occupation illégale du domaine public, prévu pour un futur proche.
Alors que les casses des quartiers dits Plaine Oréty et derrière Assemblée font encore couler encre et salive, c’est autre casse-tête chinois qui s’annonce à l’horizon, plus particulièrement cette guerre aux commerçants anarchiquement installés sur le domaine public. Un éternel recommencent ou plutôt le point de départ de chaque figure nouvellement arrivée à la tête de la municipalité de Libreville.
Dans sa note n°000002/PE/CL/SG/DCAJC , datant du 28 mai 2025, la Direction générale des affaires juridiques et du contentieux de cette dernière ne va pas par le dos de la cuillère pour fixer un délais de 15 jours aux propriétaires des biens immobiliers et mobiliers visés, afin de se conformer aux textes en vigueur. L’initiative qui s’annonce houleuse vise à donner à la capitale politique gabonaise un visage salubre et attrayant, et veillant sur sa propriété et son hygiène.
