Le Centre National de l’Examen du Permis de Conduire (CNEPC) est plongé dans une zone de turbulences suite à une décision administrative malencontreuse,
La nomination controversée de dame Valérie Shoshana Ondo comme directrice intérimaire au CNEPC n’est pas du goût de ses administrés. Initialement nommée directrice en second en 2018, Valérie Ondo avait finalement regagné son poste son administration d’origine, avec en prime le statut de simple agente après la suppression de cette fonction en 2019 par le gouvernement renversé en aout 2023 par les militaires.
La cause de cette révolution était liée aux doutes sur l’authenticité de ses documents jugés falsifiés.
Au lieu de réintégrer son rôle initial, l’interessée qui aurait présenté des vrais documents a continué à rendiquer la qualité de directrice Adjointe , un poste qui, en réalité, était resté vacant. Son retour est une manœuvre qui interroge sur la validité des documents fournis et sur les motivations derrière cette tentative de promotion irrégulière.
Malgré cela et dans ce contexte de transition militaire, une procédure avait été engagée pour clarifier son statut et la réassigner à ses fonctions véritables. Mais contre toute attente, une récente lettre du ministre des Transports l’a désignée pour assurer l’intérim à la tête du Centre national d’examens de permis de conduire.Une décision dont la légitimité reste inceetaine et qui a provoqué une vive controverse dans cette direction, car dans cette les prérogatives d’un intérimaire n’existent pas.
Malgré cela et que l’on devraitse rendre à l’évidence,le role d’un intérimaire est d’assurer la continuité du service public, sans altérer l’ordre établi. Toute chose que dame Ondo semble avoir botté en touche et outrepassé en réactivant des réseaux maffieux et systèmes opaques qui avaient été démantelés sous la direction précédente.
Ces pratiques, qui minent la transparence et n’honorent nullement l’administration, sont en totale contradiction avec les attentes des usagers et de la hiérarchie. Un intérimaire à pour rôle de stabiliser plutôt que de déstabiliser.
En ramenant des anciennes méthodes decriées , l’interessée menace de replonger le CNEPC dans des dérives qui avaient été éradiquées, remettant en cause la crédibilité du permis de conduire gabonais et le bon fonctionnement de l’institution.
Dame Ondo devrait se limiter à gérer les affaires courantes et attendre la nomination d’un directeur désigné par le gouvernement et non réinstaurer des pratiques non réglementées et illégales pour des fins personnelles.
Un appel est donc lancé aux autorités de la transition pour mettre un terme à ce qui ressemble à l’anarchie.
Il serait essentiel de maintenir les exigences instaurées et redonner de la valeur au permis de conduire gabonais en veillant à ce que les ressources générées soient directement versées au Trésor public, et non les distraire comme le soupconn une certaine opinion.
Le CNEPC, institution clé du secteur des transports, mérite une gestion transparente et intègre. Pour cela,les agents et les usagers sollicitent une réévaluation du rôle de dame Ondo afin de restaurer l’ordre et la confiance au sein de cette administration publique essentielle qui ne peut retomber dans des travers jadis elagués.