« Stop aux violences politiques », c’est le message véhiculé aux populations par l’Association Réconciliation qui vient de boucler sa première phase de la campagne de sensibilisation durant un mois dans les quartiers de Libreville.
Selon la Présidente de l’Association Réconciliation, Claudine Aïcha Tsoumbou, l’objectif était de sensibiliser le maximum des jeunes sur les violences politiques en période électorale, parce que ce sont eux qui sont toujours exposés. Il était aussi important de sensibiliser les leaders politiques qui ont souvent l’habitude d’inciter ces jeunes à se rendre dans la rue pour revendiquer la victoire.
» Notre souhait était de couvrir toutes les communes du Grand Libreville, à savoir : Akanda, Libreville, Owendo et Ntoum, mais malheureusement les moyens ne nous ont pas permis. Nous sommes obligés suspendre notre campagne de sensibilisation, tout en espérant que les leaders que nous avons rencontré vont nous répondre favorablement, » a t _ elle déclaré, tout en indiquant que le message intitulé : »Stop aux violences politiques » faisait allusion à l’élection de 2016, qui contraint le coup de libération du 30 août 2023 qui nous a permis de passer à la transition, au référendum et aujourd’hui à une autre election presidentielle.
» L’histoire nous retiendra que l’armée avait tiré sur les gabonais en 2016, l’Association Réconciliation est l’ensemble des victimes de la crise poste électoral de 2016, il est aussi nécessaire de constater que l’armée s’est rappelée de son devoir et de sa mission de protéger la nation contre un ennemi étranger, » a t _ elle martelé.
L’Association Réconciliation souhaite que l’armée et le Gouvernement se réconcilient réellement avec la population et les victimes de 2016, afin d’obtenir réparation des tors qu’ils ont subi.
L’Association va organiser la deuxième phase de la campagne de sensibilisatin pendant l’attente des résultats et après la proclamation. La troisième étape est prévue après la période électorale.
JCB