L’obstruction des libertés publiques par les administrateurs territeriaux est contre productif et mortifere. Et quand l’administration locale devient un frein à la démocratie, cela mérite une dénonciation. Lecture.
« Le refus du Délégué spécial de la commune d’Oyem, Jean Christophe Owono Nguema, d’autoriser une réunion publique de la plateforme Ensemble pour le Gabon pose une question essentielle : la Transition rime-t-elle avec la continuité des méthodes liberticides tant decriées par le passé ?
En exigeant que la déclaration de réunion soit signée par trois organisateurs minimum, l’édile d’Oyem invoque une loi controversée, jadis dénoncée par l’opposition elle-même. Une manœuvre bureaucratique qui, en réalité, ressemble fort à une volonté de museler les voix dissidentes.
Comment comprendre cette décision alors que le président de la Transition, le Général Brice Oligui Nguema, prône l’apaisement et le respect des libertés fondamentales ?
Pourquoi certains cadres locaux persistent-ils à agir en contradiction avec la dynamique nationale ?
Ce qui était inacceptable sous l’ancien régime ne peut soudainement devenir une norme aujourd’hui.
Il est temps de rompre réellement avec les pratiques du passé et de garantir à tous les Gabonais, sans distinction, l’exercice de leurs droits fondamentaux », telle est la lettre adressée les responsables de la plateforme aux très hautes autorités du pays ».
Telles sont les termes de la lettre de denonciation signée des responsables de la plateforme Ensemble pour le Gabon et adressée au président du CTRI,
Brice Clotaire Oligui Nguema.