Réunis autour d’un Collectif, les parents des détenus préventifs réclament la justice de leurs enfants transférés à Makokou depuis le 07 décembre 2024, ils se sont exprimés au cours d’une conférence de presse qu’ils ont organisé lundi à Libreville.
Selon la Porte parole du Collectif, Lucie Endzang épouse Mbélé Loussou, cette conférence de presse a pour objectif général, d’informer l’opinion publique nationale et internationale, ainsi que les autorités compétentes sur les conditions de détention et les violations des droits fondamentaux subies par les 30 détenus préventifs transférés à la prison centrale de Makokou, et d’interpeller les institutions judiciaires pour un traitement équitable, rapide et humain de leurs dossiers.
La Porte parole du Collectif a également dénoncé les irrégularités ayant entouré les arrestations et les prolongations de garde à vue à la DGSS.
» Nos enfants ont été arrêtés depuis août 2024 pour trafic de drogue, association de malfaiteurs et blanchiment des capitaux, ils ont été transférés à Makokou sans que les parents ne soient au courant, sans qu’ils ne les ait été auditionnés, » a t _ elle déclaré.
Le Collectif exige le retour des détenus à Libreville pour un jugement équitable et conforme au droit ; réclame la libre communication entre les détenus, leurs avocats et leurs familles ; dénonce le refus des permis de visite délivrés par le Juge d’instruction, non reconnus à Makokou.
La deuxième Porte parole du Collectif, Laurelle Bichapi a appelé les autorités compétentes à une accélération de la procédure judiciaire pour déterminer les coupables et libérer les innocents ; soutenir l’appel du Président de la République à une justice forte, loyale et proche du peuple, en demandant sa concrétisation.
JCB
