Enseignement/Violences scolaires : Quid des unités de police scolaire?

Les établissements publics, en particuliers les établissements secondaires sont inondés d’apprenants épris de violences, le fait inquiète plus d’un, au point de se demander quelle pourrait en être la recette miracle, surtout à qui incombe cette responsabilité.

A qui incombent les violences qui se produisent en milieu scolaire ? Telle est la question soulevée par l’opinion publique. Il semble que tous les espoirs soient tournés vers l’État, lequel a d’ailleurs annoncé une mesure sans précédent à la dernière rentrée des classes.

Toutes les mesures prises jusque là semblent avoir montré leurs limites, face à un fait social aussi inquiétant que persistant. Les parents d’élèves, leurs progénitures, et le corps enseignant attendent avec impatience cette mesure capable de débarrasser les établissements scolaires, des pratiques liées aux violences.

Alors que l’annonce de la création d’une unité de police scolaire était faite en début d’année scolaire en cours par les autorités compétentes, l’opinion publique s’étonne de ce qu’il n’en soit rien à ce jour. L’anxiété galopante des parents d’élèves et du corps enseignant ne laisse personne indifférent, lorsque l’on sait l’ampleur que le fléau a toujours prise jusque là. Des forfaitures à n’en point parler, menant jusqu’à morts d’hommes.

Il était prévu le déploiement de près de 400 agents pour une phase expérimentale, après une formation de 160 policiers, suivis d’une autre vague de 100 autres. Un déploiement progressif qui, selon la ministre de l’éducation nationale, Camélia Ntoutoume Leclerc, avait pour mission de prévenir, et lutter contre toutes formes de violences et d’usage des produits illicites dans l’enceinte et aux abords des établissements.

Au lycée et CES Raymond Bouka, il est quasi impossible d’y passer une journée sans être témoin d’une rixe comme ce 05 mars 2025, obstruant parfois la voie publique. Des bagarres mobiles qui nécessitent la plupart du temps, l’intervention des forces de l’ordre, tant l’ampleur est à déplorer. Des jeunes qui s’adonnent à des attroupements très risqués, pouvant changer significativement leur devenir. L’avènement de cette unité de police est donc vivement attendu.

La redaction

Basile Maurice Magnabouani,Journaliste Certifié, directeur de publication . Le Touraco Vert est un journal d'information numérique et indépendant 100% gabonais. Email : magnabouanibasile54@gmail.com Tél: 065888856

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