Dans le cadre de la 2 ème édition du mois de la santé mentale, l’Association Actions Novatrices pour le Développement et l’Assistance Sociale (ANDAS) poursuit son chronogramme de sensibilisation par les établissements scolaires et universitaires. Le complexe scolaire » La Belle porte académie » et le Lycée public de Sibang ont constitué jeudi dernier la première étape de cette sensibilisation.
La Présidente de l’Association Actions Novatrices pour le Développement et l’Assistance Sociale (ANDAS), Yoleine Lechambou épouse Ndong Mba a tenu à préciser que la consommation des stupéfiants est entrain de prendre des proportions alarmantes et qu’il est nécessaire pour l’association ANDAS, de sensibiliser les élèves sur les questions de la santé mentale et surtout les risques de consommation des stupéfiants, et leur présenter les signes d’alerte.
Les psychologues Geoffroy Mbele Nguema et Carece Bissa Mepe ont exposé sur les signes d’alarme lorsque la santé mentale devient maladie mentale, et l’accompagnement du malade pendant toute la période du traitement.
Les organisateurs de la 2 ème édition du mois de la santé mentale ont été surpris de voir l’intérêt que les élèves de la 4 ème année et 5 ème année (CM1 et CM2) du complexe scolaire « La Belle porte académie » ont accordé à la question de la santé mentale et ils ont parlé de cette question avec beaucoup d’importance jusqu’à employer des termes qu’on ne pouvaient même pas croire que les enfants de ce niveau pouvaient le dire.
Maintenant avec les élèves du Lycée de Sibang, l’équipe de la caravane de sensibilisation du mois de la santé mentale s’est rendue compte que la question de la santé mentale est beaucoup plus complexe, parce qu’au sortir du lycée de Sibang, nous constatons qu’il y a beaucoup de souffrances au niveau de la cellule familiale, les enfants souffrent parce que les parents ne sont pas à la hauteur de leur éducation, à leur côté et à leur écoute. Ils ont à cette occasion lancé un cri d’alarme en s’exprimant que s’ils sont dans ces conditions, parce qu’il leur manque quelque chose au niveau de la famille.
Pour sa part, la Représentante du Ministère de la santé, Yolande Obiang interpelle les parents d’élèves de tout bord à éduquer leurs enfants, la cellule familiale étant la base de la société.
» Nous nous rendons compte que l’enfant a réellement besoin de la protection qui incombe à la mère, c’est vrai que le père aussi a son rôle à jouer mais la femme est le socle de la famille, parce que c’est elle qui donne la vie, elle élève l’enfant et donne d’abord la première éducation.
JCB