Après la cérémonie de clôture de l’Assemblée Constituante dimanche dernier, Jean François Ndongou et Paulette Missambo, respectivement Président et Vice président de ladite Assemblée étaient face à la presse mardi, pour expliquer les grandes lignes qui ont constitué la trame des travaux se sont qui ont duré 10 jours.
Le Président de l’Assemblée Constituante, Jean François Ndongou s’est réjoui de la sérénité qui a régné pendant le déroulement des travaux. Cette manière de travailler est novatrice, parce qu’il n’y a pas eu des pressions extérieures, a t _ il précisé, les militaires qui sont au parlement partagent les décisions avec leurs collègues sans se référer aux États major de leurs corps. Il en est de même des membres de la société civile, des syndicats et des partis politiques.
« Lorsque nous sommes dans un Parlement, il y a des différentes forces en présence, c’est le groupe majoritaire qui directe au sein du parlement. Dans un contexte du moment, nous n’avons pas de groupes au sein de nos deux chambres du parlement de la transition, parce que nous ne sortons pas d’une élection, il n’y a que des citoyens qui ont été nommés pour occuper la fonction de parlementaire. Ils travaillent en toute âme et conscience en examinant les textes en fonction de leur vécu et de leur expérience, » a t _ il expliqué, tout en indiquant que pour l’instant, il n’y a que les gabonais qui ont été placés pour exprimer leur amour vis à vis du Gabon. Sur 168 Parlementaires, il y a eu certains qui ont voté contre, d’autres se sont abstenus et la grande majorité a adopté le rapport qui lui a été présenté. 801 amendements ont été examinés et validés par les Parlementaires qui ont travaillé dans une position tout à fait libre. La seule chose c’est l’intérêt du Gabon qu’ils ont placé.
Pour sa part, la Vice Présidente de l’Assemblée Constituante, Paulette Missambo a au cours de cette conférence de presse déclaré que le Président de la Transition, en nommant le parlement, a porté une particularité, c’est à dire : l’inclusivité. Chaque Parlementaire a apporté du sien pour proposer aux gabonais les dispositions qui devraient régir notre vie commune pour longtemps.
Le Chef de l’État de la Transition, dans ce projet de Constitution, doit arrêter les droits et les devoirs des citoyens, et à partir de ce moment là, nous nous inscrivons dans cette direction, quelque soit notre appartenance politique, ensemble nous avons pu travailler, parce que nous avons mis au Centre le Gabon, » a t _ elle martelé.
JCB
