L’Alliance Démocratique Populaire (ADP), a appelé, samedi matin, à l’organisation d’un scrutin d’ici mars 2025, après la ratification de la nouvelle constitution et son entrée en vigueur.
Lors d’un déjeuner de presse à Libreville, le président de l’ADP, Fiacre Mpako Ngoma a invité les autorités de la Transition (CTRI) à procéder à l’organisation de l’élection présidentielle anticipée, prévue en 2025, la date précise n’étant pas encore fixée .
Selon le président de l’ADP, le fichier électoral actuel pourrait servir à organiser une élection présidentielle à même de garantir la stabilité politique du pays, soulignant son attachement aux acquis démocratiques obtenus par le peuple gabonais.
Aussi, Fiacre Mpako Ngoma a mis en garde le Premier ministre Raymond Ndong Sima et le dernier Premier ministre du pouvoir déchu, Alain Claude Billie By Nze contre l’utilisation des pratiques décriées de « l’ancien système », et les a appelé à favoriser l’émergence d’une nouvelle élite pour le Gabon nouveau.
Fiacre Mpako Ngoma n’a ni infirmé, ni confirmé une potentielle candidature pour les élections présidentielles. Il a félicité les autorités de la Transition pour les efforts fournis en vue de l’amélioration des conditions de vie des populations, et juge « urgent » de respecter la feuille de route pour un retour à l’ordre constitutionnel.
Son discours intervient dans un contexte socio-politique marqué par un certain nombre de dérives relevées depuis quelques temps.
Les autorités de la Transition parlent d’appels à la haine promus autant sur les réseaux sociaux que par certains organes de presse écrite. Des pratiques qui selon le CTRI, sont porteuses de haine et de division et menacent donc la paix et l’unité de la Nation.
