La composition du bureau devant coordonner le déroulement du dialogue national inclusif est connue; son squelette paru au journal Officiel du 08 mars dernier ne mentionne guère, du moins sur des postes clés, la présentation d’un quelconque acteur politique, très certainement pour donner plus de chance à l’objectif visé.
Le dialogue national devra se tenir du 02 au 30 avril prochain, en présence des forces vives de la nation, une idée bien saluée par le peuple, qui a toujours exprimé le besoin d’une telle rencontre patriotique, laquelle constitue une plateforme des retrouvailles patriotiques, devant servir à palabrer autour de l’avenir du pays.
Alors que les idées s’entrechoquent entre différents acteurs devant y prendre part, le squelette du bureau est déjà connu du grand public, même si ces postes demeurent encore sans visages, en dehors du Président en la personne de l’archevêque métropolitain Monseigneur Iba-ba, ses vice-présidents.
Le dialogue national inclusif devra recevoir autour de 580 participants dont 28 membres bureau. Celui-ci est composé d’un président (Archevèque métropolitain de Libreville), 1er vice-président (Le président de l’Eglise évangélique du Gabon), 2ème Vice -président (Représentant des églises charismatique et de réveil), 3ème vice-président (Représentant de la foi musulmane), 4ème vice-président (Représentant des Traditionalistes), 5ème vice-président (le Représentant du CTRI), 6ème vice-président (Représentant des jeunes), 7ème vice-président (Représentant du COPIL Citoyen), Conseiller du président du dialogue national inclusif (Un Évêque), Conseiller adjoint 1 du président du dialogue national inclusif, Conseiller adjoint 2 du président du dialogue national inclusif, Porte-parole du président du dialogue national inclusif et Rapporteur général (Ministre de la réforme des Institutions, Rapporteur adjoint 1 (un haut cadre de l’Etat), Rapporteur adjoint 2 (Un haut cadre de l’Etat), Rapporteur adjoint 3 (Un haut cadre de l’Etat), Rapporteur adjoint 4 (Représentant du CTRI), Rapporteur adjoint 5 (Représentant du Secrétariat général de la présidence de la république), les membres dont dix choisis au seins de toutes les couches sociales, et 3 sur proposition de l’archevêque métropolitain de Libreville.
Si ces derniers temps l’on a pu constater des agitations sur le plan politique, agitations empreintes d’opportunisme et devant servir de clins d’œil aux dirigeants actuels du Gabon quant à la participation aux assises nationales en préparation, de certains partis politiques, cela aura été une peine perdue ce d’autant que le bureau de 28 personnes se compose beaucoup plus des confessions religieuses, de la société civile, des civils et du CTRI, qu’avec les politiques, mieux, il n’y en a pas du tout. On comprend alors que la parole n’est pas donnée à ces derniers. Si l’on considère qu’il n’existe ni majorité, ni opposition au Gabon actuellement, le CTRI semble tenir à écouter les gabonais, longtemps dirigés par le système Bongo sans mot à dire.