Les interprétations de tout genre, les supputations diverses et autres sous entendus distillés ici et là avant la publication de la monture finale de l’avant projet de Constitution qui sera soumis au vote des gabonais sont désormais du domaine du passé.
Soutien indéfectible du CTRI et de son président, Guy Bertrand Mapangou Haut Représentant Personnel du Chef de l’Etat qui a eu une position avant gardiste ne s’en trouve que très réconforté . Lui qui a été l’objet des attaques pour ses choix par ses anciens amis du PDG peut aujourd’hui se réjouir de la stipulation de l’article 43 dudit projet de loi.En ironisant sur ces derniers, le Haut Représentant Personnel du générale Oligui Nguema se gargarise en se posant la question suivante : » Et alors on dit quoi? »
Car pour lui, l’article 43 qui a alimenté l’actualité ces derniers mois n’était finalement pas ce que l’on pensait. Il suffit d’être né d’au moins un parent gabonais pour être candidat à la fonction suprême.Maintenant que cela en est ainsi, faudrait-il clore le débat ou pas, s’est interrogé l’homme politique ?
Et de poursuivre son interpellation en conseillant la classe politique gabonaise par une citation de Napoléon Bonaparte qui enseigne » qu’une Constitution doit être courte et obscure « .
Pour lui, la brièveté commande donc la concision.L’obscurité, quant à elle, renvoie à une formulation complexe et difficile. Il nous fallait donc poursuit-il attendre le réel substrat de cette Constitution avant de nous lancer dans l’arène des médias et des réseaux sociaux, grands producteurs de confusion et de supputations.Et aconclu qu’in fine, comme dit un proverbe persan, « la précipitation vient du diable ; Dieu travaille lentement « .