Le Conseil National des Associations du Gabon s’est regroupé hier samedi 09 novembre, afin de réviser la nouvelle constitution selon la place qu’elle accorde aux plateformes associatives au Gabon, devant un enjeu historique de taille, il fallait se situer entre le « oui » et le « non ».
Samedi 09 novembre, le collège Capitaine Ntchoréret dans le 1er arrondissement de Libreville, a été témoin d’une sortie historique de la plateforme associative du Gabon. Devant un public venu nombreux et prêt à s’engager pour défendre ses intérêts, ce fut l’opportunité de souligner les enjeux de la nouvelle constitution.
<<Quelles perspectives pour les associations selon la nouvelle constitution>>, tel était le questionnement auquel il fallait répondre avant toute chose, lequel ne trouvera écho que dans le projet de la nouvelle constitution même.
En tant que plateforme associative, c’est d’abord ce droit associatif qui impactera favorablement la vie publique par un engagement plus direct des citoyens et des organisations locales. Entre autres articles de la constitution proposée, l’article 7 la réponse au questionnement posé par la thématique du jour, une révolution pour la vie associative du pays.
<<Nous ne pouvons que saluer, vive le oui !>>, lançait le Dr bouassa Mayombo Thyernaud, Président du CNAG.
Une date dite historique pour ce dernier, laquelle date aura marqué l’histoire associative du Gabon, par la qualité et la nombre d’associations venues s’engager pour une cause commune, longtemps demeurée l’enjeu d’une lutte incessante.
Sollicitées dans le cadre du projet de la nouvelle constitution, mais avant, lors du dialogue national inclusif d’Agondjé, mais aussi, la participation de plusieurs associations à la rédaction de 1000 résolutions à partir desquels le projet de constitution est né, le CNAG se dit prêt à voter pour le « oui », afin de tourner la page de la marginalisation dont les associations ont été victimes depuis la nuit des temps.