Politique/ période post-réfendum : « Sans Oligui, le PDG n’est qu’une voiture sans chauffeur « , dixit Marcel Libama, un jeu politique entretenu ?

Une frange de la société civile gabonaise semble être mal à l’aise avec la gestion du pays les alliant avec les figures du parti politique déchu; ces acteurs comme piégés semblent subtilement s’écarter d’Oligui Nguéma afin de ne pas collaborer avec ceux qui furent autre fois leurs bourreaux.

Dans une récente sortie médiatique où le Front du Non objectif au projet de la nouvelle constitution a fait le bilan du déroulement du référendum passé, Marcel Libama, Jean Rémy Yama, Pélagie Itsana et etc, ont fait un état des lieux néfaste, laissant entrevoir une victoire du « non » en lieu et place du « oui », tel qu’annoncé par les résultats finaux. On croirait alors à une véritable manipulation des chiffres en faveur du passage en force de la nouvelle constitution.

Un état des faits bien plus que normal tant que les PDGistes prenaient une part active à l’organisation dudit référendum. À ce qu’on pourrait comprendre, qui dit PDG dit forfaiture électorale, la plus belle femme au monde ne pouvant donner que ce qu’elle a. Cette forte implication du parti déchu semble avoir changé les regards positifs que pouvait changer l’opinion publique en véritables doutes. Ce même constat aura amené Marcel Libama à associer directement le Président de la transition au PDG et ses pratiques électorales aux antipodes de la morale.

<<Sans le PDG, Oligui est un chauffeur sans voiture, et sans Oligui, le PDG est une voiture sans chauffeur ; blanc bonnet, bonnet blanc>>, affirmait-il dans un ton dure et déçu.

La Rétrocession de l’organisation des opérations élections et référendaires au seul ministère de l’intérieur, le défaut d’informations fiables sur le nombre exact du collège électoral de la liste électorale, des centres et des bureaux de vote du Gabon et de l’étranger, le traitement illégal des deux camps (oui et non) sur le plan du financement de la campagne référendaire, le oui ayant reçu 27 milliards de F.CFA des autorités de la transition, contrairement au camp du « non » qui aurait battu campagne à ses propres frais etc, relève selon Jean Rémy Yama et son collège, des points à prendre en compte aux prochaines élections présidentielles, tant ils sèment déjà le doute sur les résultats du référendum et de la légitimité de la nouvelle constitution, ces points pourraient jeter de l’opprobre sur le futur du pays.

Si l’on en croit aux dires de Marcel Libama, si le PDG n’est pas dissout jusqu’ici ce ne serait pas un fait anodin; le Président de la transition en aurait besoin pour effectuer des basses besognes lors des compétitions électorales comme cela était de coutume dans le régime déchu. Une analyse dangereuse pour la cohésion sociale du pays, qui pourrait jeter le doute sur les véritables intentions des autorités de la transition au Gabon, ainsi que sur l’incertitude qui pourrait en surgir.

La redaction

Basile Maurice Magnabouani,Journaliste Certifié, directeur de publication . Le Touraco Vert est un journal d'information numérique et indépendant 100% gabonais. Email : magnabouanibasile54@gmail.com Tél: 065888856

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