L’ancien Président , Ali Bongo Ondimba vient d’être destitué de la tête de sa formation politique. Jugé inapte à gérer ses troupes,un bureau provisoire a été simplement mis en place.Il comprend entre autre deux vice-présidents,et la Secrétaire générale nommée s’appelle Angélique Ngoma, une figure bien connue des gabonais.Une évolution de la situation qui intrigue dans la mesure où le président déchu que tout le monde savait malade, un état de santé dont l’évocation était tabou par les mêmes qui le déclarent aujourd’hui ainsi.
Oui,jusqu’à très récemment, il n’était permis à personne d’affirmer ouvertement l’incapacité d’Ali Bongo Ondimba à diriger le pays et qui grace aux résultats tronqués lors de la présidentielle de 2023 etait sur le point d’etre plébiscité pour la 3ème fois par le Centre Gabonais des Elections.
Le président déchu, affectueusement appelé « Champion » par ses partisans, constituait le candidat Joker que brandissaient les PDGISTES comme arme fatale contre le peuple et le monde entier. Jusqu’à la campagne présidentielle d’août dernier, déclaré vainqueur par des résultats controversés, lesquels ont accouché d’un coup d’État militaire, tant les hold UP électoraux étaient devenus aussi fréquents que flagrants.
Aujourd’hui, l’on comprend que la pratique n’était pas prête de s’arrêter, le peuple gabonais qui gardait foi en la voie des urnes n’était pas prêt à connaître cette libération qui lui a tant coûté. Alors que le CTRI œuvre jour et nuit pour ramener le pays Gabon sur les rails, voilà que les membres du bureau permanent du PDG effectuaient une sortie fracassante, qui se résumait à la destitution d’Ali Bongo Ondimba, président éternel du parti depuis le décès de son feu père; et à l’exclusion de sa mère.
La raison du Coup d’Etat qui a amené la destitution, évoquait l’état de santé d’Ali Bongo Ondimba qui étaitréduitàl’etat de grabataire. Une incohérence que seuls les PDGistes sont capables d’expliciter, si l’on considère que ces derniers étaient les mêmes à affirmer aux yeux du peuple gabonais, qu’Ali Bongo Ondimba était au top de sa forme, refusant pourtant de présenter un certificat médical au grand public qui manifestait un grand besoin d’être rassuré.
On réalise combien le PDG a été positionné plus haut que le Gabon, que les gabonais, et surtout que la dignité, l’altruisme, la raison et la honte qui auraient un tant soit peu, pu interpeller ses membres. Alors que ce fameux bureau vient de manifester une envie pressante de passer aux choses sérieuses en relançant les activités du parti, cela n’était guère possible avec une tête inapte, la même qu’ils ont fait passer de force aux dernières présidentielles; n’eut été le coup d’État, la même tête aurait dirigé le Gabon aujourd’hui.
Si une frange du peuple gabonais n’épousait pas l’idée de voir réapparaît ce qu’il qualifiait de bal des sorciers, on peut clairement lire les dés lancés par son nouveau bureau, qui sant doute essaye de palper le terrain, espérant prendre un peu plus d’ampleur chaque jour. Un test que le CTRI ne laissera certainement pas durer, au vu de sa détermination clairement exprimée chaque jour.