Interview:Mr Francis Jean Jacques EVOUNA, Président du Conseil Gabonais du Patronat (CGP) donne son avis sur le Naufrage du bateau Esther Miracles et la Cherté de la vie dans notre pays…

Le Journal : Mr Le Président ! Notre pays vit un deuil national depuis le 9 Mars 2023 à 3h, un bateau du nom de Esther Miracle à fait naufrage que pouvez-vous dire à ce sujet en votre casquette d’homme de Dieu ?

Francis Jean Jacques EVOUNA : Bonjour Messieurs les éducateurs des masses, vous êtes comme les directeurs de conscience que sont les Prêtres ou encore les Ministres de Dieu, un nouveau drame endeuille notre pays et c’est non seulement triste mais un message de Dieu notre Père céleste à l’adresse de nos autorités à l’endroit de la nation toute entière.  Souvenons-nous pour ceux qui lisent les écritures, des 18 personnes tuées lors de l’écroulement de la tour de Siloé. A peine remise de ce choc, notre ville apprend avec stupeur qu’un nouveau drame s’est déroulé dans le nord du pays. Alors qu’ils se livraient à l’exercice de leur culte, des habitants de Galilée ont été sauvagement assassinés par l’occupant. Pilate, le bras de César, a de nouveau frappé, nous référant à l’évangile de Luc au chapitre 13 versets 1 à 5. Mais à vouloir analyser les causes de fléaux extérieurs, on en vient à oublier sa propre situation. Jésus, commentant les tragique événements rapportés ci-dessus, ramène le problème au niveau individuel de ses auditeurs : « Si vous ne vous repentez, vous périrez tous également » Luc chapitre 13 verset 3.  Et là encore, chacun peut s’interroger. Me repentir ? Regretter mes fautes, vouloir les réparer et désirer ne plus les commettre ? Peut-être. Mais je ne vois pas envers qui je suis coupable. La Bible ne précise pas que cet avertissement de Jésus s’adressait à des criminels. Il parlait tout simplement à un groupe de personnes « qui se trouvaient là ». Ses paroles ont donc une portée générale. Elles visent l’état de l’être humain, par nature ennemi de la volonté divine, et exposé, par son orgueil et son incrédulité au jugement de Dieu. Jésus les invite donc à la repentance. Il propose à chacun de renouer avec Dieu, d’être transformé par lui. Du côté de Dieu, la voie est ouverte. Si, reconnaissant mon état, je le lui avoue et demande son pardon, il me l’accorde. « Si nous confessons nos péchés à Dieu, il est fidèle et juste pour nous les pardonner et pour nous purifier de toute injustice ». 1 Jean chapitre 1 verset 9.  Cet appel s’adresse à l’individu. Ainsi, une réponse personnelle peut et doit entraîner des conséquences bénéfiques dans notre couple, notre famille et tout notre entourage. Les problèmes collectifs de société ne seront pas résolus pour autant, mais notre vision des choses sera, elle, transformée, et notre paix intérieure rejaillira sur les autres. C’est ce que je peux dire en rapport avec le naufrage du bateau Esther Miracle ce drame qui endeuille notre pays tout entier. Il n’y a qu’avoir comment l’ensemble du peuple gabonais les plus hautes autorités sont dans la douleur.

Le Journal : Monsieur le président ! Que peuvent être d’après votre expérience d’homme de terrain les causes de ce drame qui endeuille plusieurs familles gabonaises et partant le pays tout entier ?Francis Jean Jacques EVOUNA : Tout le monde connaît l’histoire du Titanic, le célèbre paquebot qui a fait naufrage en heurtant un iceberg sur sa route entre Southampton et New York, le 14 avril 1912. Il s’agit d’une des plus grosses catastrophes maritimes de l’époque avec un bilan effroyable de 1 500 morts. Mais le plus grand naufrage a eu lieu le 30 janvier 1945, durant la Seconde Guerre mondiale, le paquebot Wilhelm Gustloff, transformé en navire-hôpital pour organiser la fuite des Allemands face à l’Armée rouge, est torpillé par le sous-marin russe S-13 dans la mer Baltique. La catastrophe cause la mort de 9 343 personnes et ne laisse que 657 survivants. Après ce petit rappel de l’histoire de quelques naufrages car il y en a eu plusieurs, sans être un spécialiste des transports maritimes et de la mise en circulation des bateaux et autres embarcations, voire les activités portuaires, du peu que j’ai entendu parler, certaines causes sont : des avaries ou ruptures de la structure du navire ; des pertes de stabilité ; des erreurs humaines, de navigation en général ; des incendies ; des collisions (iceberg ou autre navire) ; des échouements ; des horaires de travail excessifs

La redaction

Basile Maurice Magnabouani,Journaliste Certifié, directeur de publication . Le Touraco Vert est un journal d'information numérique et indépendant 100% gabonais. Email : magnabouanibasile54@gmail.com Tél: 065888856

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