Un climat délétère et non des moindres prévaut actuellement au sein de l’Institut national de la poste, des technologies de l’information et de la communication (INPTIC) dirigé par Landry Badiali. Une pression médiatique est exercée actuellement sur la tutelle pour exiger le paiement de deux années d’arriérés des vacations. Au regard de ce remue-ménage dans l’établissement, le Directeur général a apporté un démenti en ce qui concerne le nombre d’années d’arriérées, qui ne concernerait en réalité que l’année académique 2022-2023, la période 2023-2024 devant être payée en 2025.
Depuis sa prise de fonctions il y a 3 mois, Landry Badiali a entrepris via ses services, deux rencontres avec les enseignants revendicateurs, dont la dernière a eu lieu le 21 mai dernier. A chaque fois, le message est on ne peut plus clair. » À ce jour, les traitements des vacations au niveau de l’INPTIC sont faits, nous attendons simplement qu’il y ait une mise à disposition des fonds de la part du Trésor « . Tout en se disant conscient des difficultés financières que rencontrent ces agents, Landry Badiali a donc appelé à » encore un peu de patience « .
Le Directeur Général de l’INPTIC a également apporté d’autres précisions, notamment en ce qui concerne le nombre d’années d’arriérées, qui ne concernerait en réalité que l’année académique 2022-2023, entendu que l’on ne peut pas payer les vacations d’une année en cours. Ainsi, la période 2023-2024 sera payée en 2025.
Comment expliquer cette vague de fausses informations sur les réseaux sociaux ?
» Ceux qui ne font que diffuser de fausses informations, ne font que dans la délation. Nous attendons que les liquidités soient mises à la disposition de l’agent comptable, ensuite il sera procédé au paiement des vacations de l’année académique 2022-2023 « , a indiqué Landry Badiali.
Selon le Directeur Général, l’INPTIC serait en phase de restauration. » Les choses ici se passent très bien. Nous sommes dans un processus de normalisation de l’établissement qui a commencé par le Conseil d’établissement pour mettre en place un référentiel d’informations aligné aux besoins du marché de l’emploi. Les travaux qui ont été fait avec les responsables des entités qui gravitent autour du secteur de la technologie de l’information et de la communication, tels que l’ARCEP, ANINF, ACE, Airtel, Moov Africa Gabon Télécom, pour ne citer que celles-ci, seront soumis au Conseil scientifique et pédagogique qui fera la réelecture des curicula de formation avant de transmettre ces documents au Conseil d’administration qui les transmettra au Ministère. Salon Landry Badiali, cette démarche serait à l’origine de l’hostilité de certains enseignants incompétents. » L’INPTIC est constitué de 4 organes de fonctionnement : on a le Conseil d’administration, le Conseil d’établissement, le Conseil scientifique et pédagogique et la Direction Générale. À ce jour, il n’y avait que la Direction Générale qui fonctionnait. Nous sommes arrivés avec la ferme volonté de faire fonctionner les 4 organes parce que nous ne pouvons pas fonctionner à vue. Cette nouvelle procédure de gouvernance dérange beaucoup de personnes dans l’établissement « , a expliqué Landry Badiali.