Ce sont 14 ans de l’histoire politique gabonaise occulté par son tombeur le Général Oligui Nguemaqui.
La nation toit entiere aura constaté l’omission du nom d’Ali Bongo Ondimba, lors de l’adresse à la nation du président de la transition, à l’occasion du 64ème anniversaire de l’accession du Gabon à la souveraineté internationale, le règne d’Ali Bongo Ondimba serait-il occulté de l’histoire politique gabonaise ?
Feu président Léon Mba aura été désigné comme <<le père de l’indépendance>>, Omar Bongo Ondimba, quant à lui, a été désigné comme <<le père de la Rénovation>>. Considérant que la République gabonaise a connu jusqu’ici 3 (trois) dirigeants à sa tête, l’histoire politique, partout où elle sera retracée, impose que le nom d’Ali Bongo Ondimba soit cité, à tort ou à raison. Ne pas le faire serait manquer de perspicacité.
Si on considère qu’Ali Bongo Ondimba demeure le dernier dirigeant du Gabon car évincé il y a moins d’un an, par un coup d’État militaire , on pourrait comprendre que sa seule désignation dans l’allocution circonstancielle du président de la transition pourrait se lire dans ce passage :
<<Aussi, je reste profondément convaincu que les éléments regrettables de ces dernières années ne seront bientôt qu’un lointain souvenir de notre pays.>>
Avant de ramener l’opinion dans l’euphorie circonstancielle visée, telle une mauvaise parenthèse ouverte et très vite refermée dans le souci de ne pas ranimer les mauvais souvenirs connus de tous :
<<Grâce au coup de la libération 2023, notre destin commun a pris un tournant décisif plein d’espoir […]>>.
Ali Bongo Ondimba pourrait également être désigné dans ce lot :
<<Nos prédécesseurs, et tous ceux qui ont animé l’histoire politique de notre pays, ont contribué à jeter les bases de l’édifice dans lequel nous évoluons depuis 64ans, ils représentent la lumière qui a éclairé nos chemins vers la paix, la concorde et la cohésion nationale>>.
Si l’on considère son passage au sommet de l’État gabonais telle une bagatelle de <<souvenirs regrettables>>, c’est le moins qu’on puisse dire, il serait certainement mieux pour le Gabon, son histoire politique, et surtout pour la postérité, que soit trouvée une désignation exacte aux 14 ans de règne d’Ali Bongo Ondimba, afin que l’histoire politique ne se répète dans ce sens, mais surtout pour pouvoir trouver une motivation dans ces « souvenirs regrettables », et avancer main dans la main telle une nation unie.