La rentrée scolaire annoncée pour début septembre arrive avec elle, de nouvelles dispositions ; alors que les parents stressent déjà, le ministre de l’éducation nationale gabonaise annonce l’avènement de nouveaux manuels scolaires.
Camélia Ntoutoume Leclercq, Ministre de l’éducation nationale, de la formation professionnelle , chargé de la formation civique vient de communiquer autour d’une des nouvelles dispositions prises pour le compte de l’année scolaire 2024-2025.
En effet au cours d’une réunion tenue avec ses collaborateurs il y a peu de temps, le chef du secteur l’éducation nationale a évoqué plusieurs points dans le but de préparer au mieux la rentrée scolaire qui arrive à grande pompe.
L’apparition des nouveaux manuels des classes de 6eme et 5ème a particulièrement marqué l’opinion publique qui y voit une souffrance en plus en termes des dépenses financières. Avec toutes les tracasseries qui accompagnent généralement la rentrée des classes au Gabon, les parents croisent les doigts sur les coûts qui sont réservés à ces nouveaux outils scolaires, qui seront bien évidemment imposés à leurs enfants comme cela a toujours été le cas.
<<On sait déjà que le Gabon change des manuels scolaires chaque année, au moins cette fois-ci on nous a prévus. On espère seulement que ces nouveaux livres ne vont pas coûter trop cher>>, a expliqué madame Solange, mère et parents d’élèves.
Si certains trouvent en cette manière de faire une épine sous les pieds des parents d’élèves, d’autres y voient un investissement pour l’État gabonais , afin de garantir une éducation irréprochable à ses citoyens. Indépendance/ Discours à la nation : Le patronyme d’Ali Bongo absent du discours circonstanciel du 17 août du président de la transition, 14 ans de l’histoire politique gabonaise occultés?
Les oreilles averties auront constaté l’exclusion du nom d’Ali Bongo Ondimba, lors de l’adresse à la nation du président de la transition, à l’occasion du 64ème anniversaire de l’accession du Gabon à la souveraineté internationale, le règne d’Ali Bongo Ondimba serait-il occulté de l’histoire politique gabonaise ?
Feu président Léon Mba aura été désigné comme <<le père de l’indépendance>>, Omar Bongo Ondimba, quant à lui, a été désigné comme <<le père de la Rénovation>>. Considérant que la République gabonaise a connu jusqu’ici 3 (trois) dirigeants à sa tête, l’histoire politique, partout où elle sera retracée, impose que le nom d’Ali Bongo Ondimba soit cité, à tort ou à raison. Ne pas le faire serait manquer de perspicacité.
Si on considère qu’Ali Bongo Ondimba demeure le dernier dirigeant du Gabon car évincé il y a moins d’un an, par un coup d’État militaire , on pourrait comprendre que sa seule désignation dans l’allocution circonstancielle du président de la transition pourrait se lire dans ce passage :
<<Aussi, je reste profondément convaincu que les éléments regrettables de ces dernières années ne seront bientôt qu’un lointain souvenir de notre pays.>>
Avant de ramener l’opinion dans l’euphorie circonstancielle visée, telle une mauvaise parenthèse ouverte et très vite refermée dans le souci de ne pas ranimer les mauvais souvenirs connus de tous :
<<Grâce au coup de la libération 2023, notre destin commun a pris un tournant décisif plein d’espoir […]>>.
Ali Bongo Ondimba pourrait également être désigné dans ce lot :
<<Nos prédécesseurs, et tous ceux qui ont animé l’histoire politique de notre pays, ont contribué à jeter les bases de l’édifice dans lequel nous évoluons depuis 64ans, ils représentent la lumière qui a éclairé nos chemins vers la paix, la concorde et la cohésion nationale>>.
Si l’on considère son passage au sommet de l’État gabonais telle une bagatelle de <<souvenirs regrettables>>, c’est le moins qu’on puisse dire, il serait certainement mieux pour le Gabon, son histoire politique, et surtout pour la postérité, que soit trouvée une désignation exacte aux 14 ans de règne d’Ali Bongo Ondimba, afin que l’histoire politique ne se répète dans ce sens, mais surtout pour pouvoir trouver une motivation dans ces « souvenirs regrettables », et avancer main dans la main telle une nation unie. Sport/ formation : l’Etat gabonais investit 160 bourses dans la formation des inspecteurs des sports.
Le ministère de la culture, la jeunesse, des sports et des arts, entend former 160 inspecteurs des sports pour le compte de l’année académique 2024-2025; la tutelle communique sur les contours.
Une durée de 6 mois suffira à former près de 200 inspecteurs de la jeunesse et des sports. C’est dans le cadre d’un programme spécial de formation au métier d’inspecteur de la jeunesse et des sports dénommé « bourses d’inspecteurs jeunesse et sports », que les jeunes gabonais titulaires d’un master sont appelés à postuler.
La communication n°000654/PR/ANBG/DG du 26 juillet dernier, partie telle une traînée de poudre, donne les conditions de participation. Pour y prendre part, les candidats doivent: être de nationalité gabonaise, être âgé de 33 ans au plus, être titulaire d’un master (STAPS, Droit, Économie, Sociologie, Psychologie, Management, Anthropologie, Comptabilité etc).
Les dossiers de candidature doivent comporter des éléments des éléments ci-après : une attestation de réussite au Baccalauréat, un diplôme de Master légalisé, une copie de l’acte de naissance légalisée, un extrait de casier judiciaire datant de moins de 6 mois, un engagement décennal, un certificat médical, entre autres.
Les dossiers sont à déposer à l’agence nationale des Bourses du Gabon au plus tard le 09 Août 2024 à 15h30. Précisons que la formation se fera au sein de l’Institut national de la jeunesse et des sports avec emplois directs au sein dudit ministère. Armée gabonaise/ Recrutement : Un concours pour 50 places dans les rangs des sous-officiers militaires.
Les Forces armées gabonaises lancent un concours pour le recrutement de cinquante (50) sous-officiers militaires, un communiqué donne plus de détails.
La culture du mérite s’installe peu à peu en République gabonaise. Ces petites communications qui autrefois passaient incognito, et qui sont de plus en plus à la portée de tous aujourd’hui en font cas école.
Ce communiqué des Forces armées du Gabon, redessine les contours du concours d’entrée à l’École Nationale des Sous-officiers d’Active du Gabon, en vue d’un recrutement de cinquante (50) sous-officiers. Pour y prendre part, faut : être de nationalité gabonaise, jouir de ses droits civils et civiques, être âgé de 18 ans au moins et 25 ans au plus à l’année du concours, être titulaire du BEPC, d’un diplôme équivalent ou Baccalauréat.
Le dossier doit comprendre une (1) demande manuscrite d’incorporation dans les Forces armées gabonaises adressée au Général de Division, Général Chef -d’Etat major, Général des Forces armées ; une (1) copie certifiée conforme du diplôme ou de l’attestation du niveau requis; un (1) extrait d’acte de naissance légalisé; quatre (04) demi-carte photos couleurs sur fond blanc ; un (1) extrait de casier judiciaire datant de moins de six (6) mois, un (1) certificat médical datant de moins de trois (3) mois, 1 (une) copie de la CNAMGS.
Les épreuves écrites sont prévues pour le 07 septembre prochain, dans les matières telles que le sport, la culture générale pour les candidats du niveau BAC, étude de texte pour les niveaux BEPC ou équivalent, et enfin les Mathématiques selon les niveaux.
La publication des résultats d’entrée à L’ École Nationale des Sous-officiers d’Active est prévue pour le 16 septembre 2024 par voie de presse. Bonne chance à tous les postulants.