Le 24 janvier a été proclamée journée mondiale de l’éducation en 2019 par l’ONU, afin de rappeler l’importance de l’apprentissage dans la préservation de paix et le développement dans le monde; la journée passée sous silence au Gabon devrait pourtant y être célébrée à l’heure où le pays traverse une phase délicate de son histoire, surtout dans le secteur de l’éducation.
La journée internationale de l’éducation tout récemment commémorée est passée inaperçue au Gabon, une occasion qui aurait une fois de plus permis aux nouvelles autorités de captiver l’attention de l’opinion publique, quant aux multiples objectifs visés par ladite journée, également poursuivis par le CTRI.
Le 24 janvier de chaque année est commémorée en souvenir du rôle fondamental que joue l’éducation dans l’humanité. Instaurée par les nations unies, il s’agit de marteler aux oreilles du monde combien l’éducation est un droit pour chaque enfant, conformément à la convention internationale des droits de l’enfant, même si près de 244 millions d’enfants dans le monde sont privés de ce droit essentiel.
Rappeller qu’il est du devoir de tout un chacun de permettre l’accès à l’éducation à chaque enfant, filles comme garçons. Ainsi que le souligne une des recommandations de l’UNESCO pour la paix, les droits de l’Homme, et le développement durable. L’accès à une éducation de qualité fait d’ailleurs partie des Objectifs de Développement Durable (ODD) à atteindre d’ici 2030.
Alors que l’éducation au Gabon subit une totale restructuration afin de garantir au maximum son accès à tous, l’équité, la transparence et surtout l’excellence, ladite journée est passée sous silence au Gabon, malgré les points qu’elle promeut, également profitables aux objectifs fixés par les nouvelles autorités en place.
Aussi si l’on considère l’école comme un outil qui permet de lutter contre la pauvreté, atteindre le travail décent et la croissance économique, les discours de haine, mais surtout, de réduire les inégalités et instaurer l’égalité entre les sexes, le Gabon gagnerait certainement à promouvoir fortement ladite journée, afin d’accorder sa politique locale à celle de l’internationale.
