Le Ministre des Affaires Sociales, Nadine Natalie Awanang épouse Anato a procédé mardi à Libreville, à la distribution de 400 bons d’achat de kits scolaires aux enfants des personnes handicapées du Grand Libreville. Il s’agit d’une action de solidarité qui concrétise la politique d’inclusion sociale du Président de la Transition, Chef de l’État, le Général de Brigade Brice Clautaire Oligui Nguema, envers les couches vulnérables de notre pays en général et les personnes handicapées en particulier.
Selon elle, les difficultés socio _ économiques qu’éprouvent la majorité des personnes handicapées exposent leur progéniture à des risques qui se traduisent souvent par la décrochage scolaire, parce que privée de soutien et des moyens d’accompagnement nécessaires.
Le Ministre des Affaires Sociales a à cette occasion salué la présence effective des bénéficiaires et de leurs familles respectives pour recevoir ces kits scolaires, d’une part, et leur réaffirmer l’engagement du Gouvernement de continuer à œuvrer pour le bien _ être des populations et la garantie de leur dignité, d’autre part.
Le Directeur Général des Affaires Sociales, Nadine Eyi a tenu à rappeler qu’il existe désormais au sein du Ministère des Affaires Sociales un cadre de concertation permanent dénommé « Commission du Dialogue Social Inclusif (CDSI) », cadre au sein duquel toutes les préoccupations touchant à la condition des Personnes Handicapées sont débattues.
Aussi, a t _ elle précisé, l’activité de ce jour est la résultante des conclusions des premiers travaux de la CDSI qui augurent des lendemains meilleurs en terme de collaborations de partenariat entre l’Administration et la Communauté des Personnes Handicapées.
Pour sa part, le Vice président de la Commission du Dialogue Social Inclusif, Julien Nyare, représentant les bénéficiaires a déclaré que par ce geste, les plus hautes autorités de la Transition, à travers le Ministère des Affaires Sociales, viennent de démontrer une fois de plus leur engagement à œuvrer à la réduction de la fracture sociale et à la lutte contre la précarité et l’exclusion sociale dans notre pays.
Cette remise des bons d’achat, loin d’être une réponse à l’aumône, a t _ il précisé, doit être comprise comme une action complémentaire à la prise en charge des personnes en situation de handicap aux fins de lutter contre le décrochage scolaire de leur progéniture.
JCB