La gestion des ordures, un des sujets brûlants depuis le mois dernier, continue de faire parler de lui ; en cette période festive, Libreville la belle et ses alentours souffrent des tas d’ordures, cette problématique serait-elle le casse-tête des autorités de la transition ?
Le 02 novembre dernier a marqué le ras-le-bol des éboueurs du grand Libreville, employés à Clean Africa, société chargée du ramassage d’ordures ménagères dans les 3 communes. Plus d’un mois après, c’est la période festive, seulement le même malaise semble de retour.a
La Capitale gabonaise et ses communes voisines se retrouvaient sous d’immondices lorsque les employés de Clean Africa décidaient de la suspension de toutes activités dans leur entreprise. Plusieurs points de revendications inscrits dans le cahier de charge, on avait constaté une soudaine reprise après la garde à vue de 8 agents arrêtés dans le cadre dudit mouvement d’humeur.
Peu avant ce début de période festive, on peut constater des marées d’ordures ménagères à même le sol, des points de dépôts sans bacs à ordures dans certaines artères; dans d’autres, ils sont pleins à craquer, quand d’autres sont semi-pleins. Dans tous les cas, on peut ressentir comme une odeur de putois, dans la reprise constatée le mois dernier.
L’on se demande quelles ont été les mesures prises par la direction de la société afin de garder la ville propre pendant cette période des fêtes. Les autorités de la transition seraient-elles à bout de souffle face à cette question qui semble se présenter telle une gymnastique malgré le changement de coiffure à la municipalité de Libreville, d’Owendo et tout dernièrement à Akanda. À quand les résolutions pérennes ?
