C’est le cas de deux poids lourds de l’opposition qui, avant même le debut des travaux proprement dit ont déjà annoncé leur retrait.
Le PSD de Manganga Moussavou et le RPM de Barro Chambrier dénoncent un mélange de genre préjudiciable au succès des travaux. Pour ces deux formations politiques, le vrai enjeux de la concertation, c’est-à-dire aboutir aux lendemains électoraux apaisés n’y est pas du fait du pouvoir qui a convoqué ce conclave, lequel n’a pas clairement défini le format de discussions, comme il ne fait pas de difference entre partis politiques ayant des élus et ceux qui n’en ont pas.
Des griefs qui ne sont pas les seuls à mettre en boule l’opposition, qui a du mal à digérer l’élection du président de CGE, lequel était encore, il y a moins de trois mois, ministre du PDG au dernier gouvernement Ossouka Raponda.
La concertation politique entre le pouvoir et les partis dits de l’opposition se tient au moment où notre pays compte organiser dans huit mois, des élections générales. Une échéance qui pourrait ne pas se tenir dans les délais, vu les retards enregistrés dans plusieurs étapes de sa préparation dont la concertation en cours est un le premier test.