La saison pluvieuse à Libreville capitale gabonaise ne rend pas la vie des automobilistes facile, ajoutée aux coupures d’électricité et aux inondations dues aux problèmes des canalisations, c’est l’enfer même.
La pluie qui s’est abattue sur Libreville le 03 décembre dernier a causé d’énormes dégâts dans la zone du 5ème arrondissement. Sur la bretelle de Mindoubé1 et 3 plus précisément sur la route de la décharge , c’est le chaos total à la fois pour les automobilistes et les piétons.
Sous une pluie duliviène accompagnée d’un violent orage et d’éclairs, ces derniers ont d’ailleurs fini par entrainer à leur tour une coupure d’électricité, on assiste à spectacle des plus regrettables. Aux environs de 22h, un sentiment de malaise domine au sein des populations appelées à rallier leurs domiciles, et l’obligation de s’abriter un tant soit peu par mégarde.
Au milieu de ce brouhaha, la montée des eaux venant des canalisations bouchées. De coutume dans la zone d’IAI et ses environs, ce sont sans doute, ces mêmes canalisations qui se prolongent dans ces quartiers voisins, ne manquant aucune occasion pour organiser une montée des eaux, de sorte à entraver la voie publique.
Dans une nuit sombre assistée par une coupure intempestive de plus, une pluie abondante et une route engloutie dans des eaux quasi profondes, il faut dire que tout était au rendez-vous pour piéger les automobilistes, comme pris dans une impasse. On assistait alors à des pannes dans des eaux et sur la voie publique, des véhicules tombés dans des caniveaux béants, mais aussi, des stationnements par défaut de climatisation, évitant de rouler dans de telles conditions avec une vue brouillée; dans l’ensemble, chacun des conducteurs optait pour les feux de détresse, historique de se rendre assez visible sous la forte intempérie.
Une situation bien pathétique quant aux mesures qui auraient pu être prises et même considérées comme un acquis. Si les intempéries demeurent imprévisibles, à quand la normalisation des canalisations de la capitale gabonaise ? Ces inondations sur la voie publique de nature à les obstruer complètement, auraient pu être un mal en moins pour ceux qui tentent de rallier leurs domiciles après de longues journées de dur labeur.
