Minlama Mintogo a félicité le Président de la Transition dans un communiqué parvenu à notre rédaction .L’ ancien candidat aux élections présidentielles de 2016 a salué l’ouverture des travaux du dialogue politique entre gabonais qui a eu lieu le 2 avril 2024 au Palais des sports de Libreville en présence du facilitateur de la CEEAC, Ange Faustin Archange Touadera, président de la République de Centre Afrique.
» Mes félicitations vont d’abord à l’endroit du président de la Transition, qui s’est engagé à doter le pays d’une nouvelle Constitution et des textes de loi devant favoriser l’organisation des élections libres et transparentes »,indique le signataire , qui a félicité également l’archevêque Métropolitain de Libreville, Monseigneur Jean Payrick Iba-Ba, président dudit Dialogue pour son rêve d’un « Gabon digne d’envie ».
Dieudonné Minlama Mintogo qui n’est pas convié à ces assises a aussi félicité le facilitateur de la CEEAC, Faustin Archange Touadera pour la clarté de son intervention, laquelle a fixé la durée de la Transition à 24 mois.
Le communiqué du leader d’Ensemble pour la République a ensuite souligné que ces » interventions peuvent susciter l’espoir à première vue, mais l’histoire de l’humanité nous enseigne que les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets » .Parler d’un Gabon digne d’envie et évoquer l’organisation des élections libres et transparentes suppose que l’on dessine les contours d’une Commission Vérité, Justice,Pardon et Réconciliation chargée de solder notre lourd passif d’injustice, de violence, d’exclusion, de peurs, d’abus et d’indemniser les victimes « .Puis de » définir de façon objective et courageuse le rôle de forces de défense et de sécurité dans le dispositif démocratique » en cours d’élaboration,precise encore son communiqué.
Des questions qui ne semblent pas celles par des organisateurs du Dialogue National Inclusif, lesquels estiment que la question de solder le passif des années Bongo ne relèvent pas de la Transition, mais du gouvernement qui verra le jour après les élections présidentielles de 2025.