Au Gabon, les conducteurs des taxis sont invités à passer le test d’aptitude au métier de chauffeur de taxis, une des conditions pour l’exercice de ce métier.
Le ministère gabonais des transports, de la marine marchande et de la mer compte bien valoriser le métier de taximan ou mieux, protéger les usagers des chauffeurs »voyous », qui pour la majorité ont fait des victimes jusqu’ici. Depuis le 24 de ce mois, les conditions d’exercice dudit métier ont été durcies, à tort ou à raison.
Une sortie plutôt fracassante pour ceux qui ont toujours mené la cadence dans ce secteur; des expatriés en majorité, semblaient le faire dans un monde sans foi ni loi. Désormais, c’est du moins ce qui ressort de la note n°001050 MTMMM/SG, du ministère des transports, de la marine marchande et de la mer, du 24 juillet courant, tout chauffeur de taxi devrait se soumettre à de nouvelles exigences.
En effet des nouvelles conditions viennent d’être éditées, et cerise sur le gâteau, ce test d’aptitude à la profession de conducteur de taxis en terre gabonaise dont la date du début des inscriptions est dores et déjà connue. Une réactivité qui souligne la rigueur que compte appliquer la tutelle dans la régulation de ce secteur jadis négligé, au prix des têtes des milliers des gabonais transportés chaque jour.
Pour l’exercice du métier de conducteur de taxis au Gabon, il faut:
1- être âgé de 21ans au moins et 60ans au plus ; 2-être titulaire d’un permis de conduire des catégories B et D en cours de validité ; 3- avoir satisfait au test d’aptitude à la conduite de taxi; disposer d’une carte de conducteur de taxi délivrées par le ministère des transports.
Le début des inscriptions au test d’aptitude au métier de conducteur est fixé au mardi 30 juillet 2024, hormis les catégories de permis de conduire requises par la tutelle. Des conditions certes coriaces pour certains , mais un soulagement pour les populations qui ne savaient plus à quel saint se vouer, quant à l’insécurité qui régnait dans ce secteur. Des chauffeurs aux permis de conduire douteux tant les sens de la courtoisie et du professionnalisme étaient absents des rapports avec les usagers. Vivement que ce secteur soit réellement désengagé comme cela s’annonce.