C’est sur instructions des autorités du pays que la Société Gabonaise de Transport (SOGATRA) vient d’adopter le retour du ticket modérateur comme solution à l’amélioration de l’offre de transport; une réunion technique dont les fruits sont attendus ce 23 mai, permettra d’en définir définitivement les contours.
Ce n’est un secret pour personne, la SOGATRA est restée l’ombre d’elle-même des décennies durant. Si l’arrivée du CTRI a permis de ramener le compteur à zéro côté salaires, on ne pourrait en dire autant du reste des difficultés qui continuent de nuire au bon fonctionnement de cette société citoyenne.
La circulaire n°000047 GAB.DG.FB/SP/NHY/SGT/2024 du 22 mai courant y annonce des jours meilleurs. En effet, signée des mains du Directeur général M. Florent Bakita, elle annonce le retour imminent du ticket modérateur, autrement dit, le bus SOGATRA ne sera plus gratuit dans les prochains jours.
Les instructions ont été données par les plus hautes autorités du pays, dans le souci d’améliorer les conditions du travail des agents. Il s’agit d’une contribution sociale de chaque usager, qui, aussi petite soit-elle, pourrait participer positivement à l’amélioration progressive des conditions de travail de l’entreprise; la stratégie de développement de la mobilité urbaine a été proposée par le pôle technique de la SOGATRA, laquelle stratégie viserait à tisser des liens forts entre usagers des bus et ladite société.
Les questions telles que l’organisation du système billettique, l’information des voyageurs, la coordination des horaires, la maintenance du matériel roulant, et même l’élaboration d’une mercuriale adéquate, devaient être débattues ce jour au cours d’une séance de travail tenue par l’équipe mise en place pour l’occasion.
Les retombées qui sont très attendues par la tutelle le restent aussi pour les populations, écrasées sous le coût exorbitant du transport en terre gabonaise, et qui se voyaient comme consolées par la gratuité offerte chez SOGATRA, gratuité qui sera désormais évoquée au passé. Nous y reviendrons. Gabon/Dialogue national : Quand Hervé Patrick Opiangah menace de retirer ses troupes du dialogue national.
Hervé Patrick Opiangah annonce une mauvaise odeur dans les préparatifs du dialogue national inclusif avenir, les conditions de transparence n’étant pas toutes réunies, ce dernier n’exclut pas le probable retrait de ses troupes si les solutions idoines ne sont pas trouvées.
C’est peu de temps après son éviction du gouvernement de la transition qu’il réapparaît sous une autre veste. En effet après avoir été porté à la tête de la coalition dite Vision 2025, le 30 mars dernier a marqué son intervention sur la tenue du dialogue national au Gabon.
Aux noms de l’intérêt général et au respect des textes auxquels il dit être attaché, HPO a porté de vives critiques quant au caractère inclusif du dialogue national, le silence entretenu par les partis politiques, la violation des dispositions légales devant entrer en vigueur à leur profit, entre autres incohérences soulignées.
Si le dialogue national se tient pour le bien des gabonais, de l’avenir du Gabon, il est donc indispensable que toutes les forces vives de la nation soient représentées; c’est pourquoi HPO estime que la nation gabonaise n’appartient ni à un groupe de personnes, ni au CTRI et ses différents gouvernements, mais plutôt à tous les gabonais. Il appelle d’ailleurs les autorités actuelles à adopter la culture de la transparence, de l’éthique républicaine, non sans oublier l’inclusion afin que prévale la suprématie de la nation.
Des manquements graves selon l’intervenant du jour, qui selon lui pourraient bâcler les grandes assises dont le début est annoncé pour le 02 avril prochain, un faux départ qui pourrait pousser à rétractation de la plateforme politique qu’il venait représenter. Le n°1 de la coalition Vision 2025 n’est pas allé par le dos de la cuillère pour exprimer sa grande déception, face à ce qui se présente comme le rendez-vous ultime pour l’avenir du pays.
Tandis que certains ont opté pour le report des hostilités, d’autres ont longuement souligné des incohérences au niveau de l’organisation et de la composition du bureau, des différents participants retenus, les organisateurs du dialogue national inclusif tiennent tout de même à respecter les délais communiqués au peuple gabonais. CTRI/Coopération : Le Président Oligui Nguéma présent à l’investiture du président tchadien.
Au même titre que ses pairs de la sous-région, Brice Clotaire Oligui Nguéma a pris part à la cérémonie d’ouverture du président de la République tchadienne, une occasion toute indiquée de lui témoigner son soutien et de s’entretenir avec certains de ses homologues également venus pour l’occasion.
Le Gabon, la République centrafricaine, la Lybie, la Guinée-équatoriale, le Togo, le Burundi, la Guinée Bissau, la Mauritanie, les Comores, le Nigéria, y compris les chefs de missions diplomatiques et des organisations internationales, des présidents des institutions, les membres du gouvernement, les représentants des confessions religieuses, et les membres du conseil constitutionnel, ont honoré de leurs présences l’audience solennelle d’investiture de leur homologue le Général Mahamat Idriss Deby Itno, premier président de la 5ème République du Tchad.
La cérémonie s’est déroulée à Ndjamena, au palais des Arts et de la Culture, où après celle-ci, s’en sont suivi l’attribution de l’insigne du grand Maître de l’Ordre National au président fraîchement élu, l’exécution de l’hymne national tchadien et le discours d’investiture, puis le passage aux félicitations de chaque invité, entre autres temps forts.
Le Général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguéma en a profité pour s’entretenir avec ses homologues du Togo, de la Mauritanie et de la Guinée Bissau, sur les questions de coopération bilatérale, ainsi que les sujets d’actualité et d’intérêt commun, un retour à l’ordre constitutionnel plus que réussi du président gabonais de la transition.