C’est ce qui ressort du propos de la ministre de la Communication du CTRI qui a annoncé son intention de distraire une partie de la somme de 500 millions allouées par les militaires aux médias libres.
Il faut rappeler que chaque année, l’état gabonais alloue une subvention aux éditeurs privés pour faire face aux impératifs d’impression et de fonctionnement.
Celle- ci, d’un montant de 500 millions dans les années 90 est passée à près 127 millions il y a 7 ans sous le magistère du ministre Bilie By Nze, très enclin à se servir d’elle pour ses besoins personnels.
L’arrivée des militaires au pouvoir le 30 août 2023 a redonné espoir aux éditeurs de presse qui ont longtemps souhaité sa revue en hausse au montant initial, c’est-à-dire 500 millions .Chose qui fut faite.
Cette décision salvatrice pour les patrons de presse , mais pas vraiment tout du goût de madame Laurence Ndong a tout de suite connue une première interprétation tendancieuse de sa part.Vouloir que la somme allouée serve à financer des formations comme si le CTRI n’avait pas précisé la destination de la dite somme. Très habille en matière d’argent et soupçonnée de vouloir maintenir la presse privée dans la précarité, dame Laurence Ndong va revenir à quelques jours de la clôture du budget à ce qu’elle a toujours voulu: distraire cette allocation à des fins personnellesApres tout elle n’est pas venue au gouvernement pour en sortir pauvre. Les autres l’ont fait avant elle , ils n’en sont pas morts pour autant.
Récemment donc, et répondant aux questions de nos confrères venus assister à sa conférence de presse à la Maison Georges Rawiri, elle a affirmé ne pas pouvoir faire payer l’intégralité de ladite somme aux ayant-droits sans vraiment justifier pourquoi elle devra opérer ce détournement grotesque.
Vent debout devant ce qui ressemblerait à un détournement d’argent à ciel ouvert, les éditeurs s’en remettent au Président de la Transition qui dira si cette somme d’argent à été allouée à dame Ndong pour ses besoins ou aux éditeurs privés de presse.Ces derniers très remontés par les méthodes ubuesques ne souhaiteraient pas se faire tailler la laine sur leurs dos, ni servir à qui que ce soit d’alibi démagogique .De deux choses une: soit cette allocation est pour la presse privée ou elle est un fonds politique pour la ministre de la communication , si elle persiste dans sa manœuvre suicidaire portera un coup à l’omage de marque des autorités de la transition.Détourner de l’argent public à nos jours sous la barbe des miltaires?En tout cas la question qu’on doit se poser est la suivante:sommes nous encore sous l’ère Bongo/PDG,CTRI/PDG ou CTRI tout court? La suite se saura avec la bonne ou mauvaise répartition de cet argent.