La transition suit son cours au Gabon, après le dialogue national, la tenue du référendum qui a fait passer haut les mains la nouvelle constitution gabonaise, les adjuvants de la nouvelle constitution restent suspendues aux lèvres des autorités de la transition, attendant chacun sa part comme il est de coutume dans nos murs.
Plus de 90%, c’est le plébiscite constitutionnel annoncé au lendemain des votes. Alors que beaucoup crient au diable pour le taux d’abstention exprimé, ces contestations ne sont qu’un pavé jeté dans la marre, à côté du satisfecit exprimé par le Camp du « oui ».
Au regard du paquet mis lors de la campagne référendaire, l’opinion publique se demande si Brice Clotaire Oligui Nguéma aurait des dettes à la fois morales et politiques envers ses adjuvants ? S’il est clair que rien n’est gratuit en politique, on pourrait comprendre le silence cathédrale qui règne en cette période Post-référendaire, on aurait d’ailleurs dit une paix de cimetière, derrière une société touchée par le doute exprimé par le taux d’abstention. Surtout avec l’apparition des mêmes visages du parti déchu, les populations se sont retrouvées dans la confusion totale, laissant place au silence donc à l’abstention.
Alors que les partisans du « oui » sont suspendus aux lèvres des autorités pour la suite des évènements, il est probable qu’un nouveau remaniement ministériel intervienne dans les tous prochains jours, histoire de faire place aux uns et autres. Le cauchemar des gabonais, serait de voir conduits au sommet, les mêmes têtes qui ont conduit le pays et les ses citoyens dans l’obscurité hier; les PDgistes, si l’on parle sans langue de bois.
S’agirait-il de partager le gâteau ? Le principe semble avoir pris son essor lors de cette campagne référendaire, où le peuple gabonais a dû supporter de voir les mêmes visages s’agiter sous leurs yeux impuissants.
À ce qu’il semble, avec le PDG dans ses bottes, le Général Brice Clotaire Oligui Nguéma devra redoubler de rigueur et de vigilance, pour conserver la confiance que le peuple gabonais aurait un tant soit peu placée en lui, car à bien regarder, le taux d’abstention au référendum n’est qu’un signal face aux visages qui s’affichent à ses côtés, un taux d’abstention qui pourrait se transformer en « NON » avec les PDgistes à ses côtés, lors des futures élections présidentielles prévues prévues pour 2025. Doit-on en dire plus ?