Le non paiement des prestations pharmaceutiques par la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et Garantie Sociale serait à l’origine de cette montée d’adrénaline chez les responsables des pharmacies.
Des informations dignes de foi attestent que les responsables des pharmacies affiliées à la CNAMGS seraient très remontés contre cet organisme pour le non- paiement des prestations qui leur sont dues.Si une telle rumeur venait à être confirmée, c’est une catastrophe sociale aux conséquences incalculables qui s’annonce.
Certains de ces patrons pharmaceutiques que nous avons approché nous ont confirmé l’information et la justifie par le fait qu’ils ne peuvent plus faire face aux charges qui sont les leurs. » Nous sommes asphyxiés par la directrice générale de la CNAMGS qui rechigne à nous régler.Cette fin du mois s’annonce comme celle de tous les dangers, tant nous ne savons pas si nous pourrons payer les salaires de nos employés « .
Du côté des employés, l’angoisse est la même. » Nous sollicitons des autorités du CTRI un coup de main pour ne serait-ce régler une partie de la dette due aux officines pharmaceutiques, ce qui leur permettra de souffler un tout petit peu », nous a laissé entendre un délégué du personnel d’une grande pharmacie de la place.
Les questions de santé qui sont une priorité des plus hautes autorités du pays, lesquelles mettent les bouchées doubles pour les solutionner sont souventliees à la problématiquede l’achatdes médicaments.La CNAMGS, institution dédiée à cette question semble parfois oublier sa vocation première qui est d’assurerla sécurité sociale des patients. La directrice générale qui est le trait d’union entre l’État et les prestataires pharmaceutiques devrait adopter un management pro-actif de nature à éviter des tensions comme celles qui se profilent à l’horizon, en ayant une gestion anticipant les conflits d’intérêts.La direction générale devrait alors se battre aux côtés des prestataires pour qu’ils n’arrêtent leurs prestations. Agir autrement viendrait à exposer ces entreprises qui concourent à notre bien-être social.