Le Ministre de l’Intérieur était récemment face à la press, il était question pour le membre du gouvernement d’apporter des précisions sur la révision des listes électorales, en prélude au scrutin présidentiel à venir.
Libreville, en ce début d’après-midi du 28 décembre 2024, le Ministre gabonais de l’Intérieur et de la Sécurité était face aux médias, une déclaration de presse dont l’épicentre était le lancement et le déroulé de la révision des listes électorales qui ira du jeudi 02 décembre courant, au vendredi 31 janvier 2025.
Bien plus qu’une simple démarche, la révision du fichier électoral relève d’une exigence législative prévue par les dispositions en vigueur en terre gabonaise. M. Hermann Immongault a fait le tour de la question du pourquoi, du quand et du comment. La loi ne prévoyant pas une date précise pour sa tenue, le Ministre a assuré de ce que le processus de la transition de sera nullement perturbé par l’opération.
Il sera question d’enrôler les citoyens jamais inscrits sur des listes électorales, des changements des centres de votes des personnes concernées, de la suppression des listes électorales des patronymes des défunts, et de ceux des citoyens ayant perdu leur droit du vote, la liste n’est pas exhaustive, tels seront les cas traités.
Le dispatching des commissions d’enrôlement, leurs attritions et leurs modalités, sont également des questions qui ont été abordées. On parle ce Cent cinquante-huit (158) centres d’enrôlement sur le territoire national contre Vingt-trois (23) à l’étranger. On retiendra notamment que les provinces du Haut-Ogooué, de l’Estuaire, et de la Ngounie possèdent plus de centres que le reste des provinces avec respectivement 31, 23 et 22 centres d’enrôlement ; contre le Woleu-Ntem, la Nyanga, l’Ogooué Ivindo et l’Ogooué Lolo avec respectivement 17, 16, et 14 centres pour les 2 dernières provinces citées; Les 2 provinces possédant moins des centres sont l’Ogooué-Maritime et le Moyen-Ogooué avec 12 et 09 centres.
Pour le compte de l’étranger, ce sont 23 centres qui ont été retenus avec 12 en zone Afrique, 2 pour la zone Amérique , 2 en zone Asie, et 07 en zone Europe. Si ces données ont été rendues publiques, il faut dire que les critères d’attribution des centres d’enrôlement n’ont pas été communiqués, du moins pour l’heure. Un travail de longue haleine qui n’est certainement pas du fruit du hasard.
Pour rappel, le Président de la transition avait donné le chronogramme de la suite de la transition après l’adoption par la cour Constitutionnelle de la nouvelle constitution, après la mise en place d’une commission électorale, la rédaction du nouveau code électoral étant cours, le pays en est à la phase de la révision de son fichier électoral et concomitamment à l’opération d’enrôlement pour certains, des étapes qui annoncent la tenue du prochain scrutin; une feuille de route on ne peut plus claire qui tire peu à peu à sa fin.