A quelques heures de la fin de la Campagne référendaire, les partisans du « OUI » et du « NON » jettent leurs dernieres forces dans la bataille. C’est le cas de la plateforme Éveille Toi Gabon qui use de tous les moyens pour amener les gabonais à voter massivement et favorablement le nouveau projet de texte constitutionnel. Lecture.
Gabonaises, Gabonais
Mes très chers Compatriotes
Le futur du Gabon notre beau pays, contrairement à ce l’on en dit, est loin d’être désespérant. Le Beau Gabon est plutôt en train d’écrire en lettre d’or, avec gravité et solennité, une nouvelle page de son histoire. Il va, assurément, connaître sa métamorphose heureuse, renaître de ses cendres, par le biais de sa nouvelle Constitution dont le Projet est soumis à notre Décision Souveraine le 16 novembre prochain.
Ce moment constituera sans nul doute pour nous le caractère permanent des alternatives qu’impliquent les relations de pouvoir, qu’elles s’établissent entre gouvernants et gouvernés, ou qu’elles soient dictées par la logique de l’organisation publique dans son ensemble.
Chers Compatriotes,
Avec l’évolution constante du monde, le Président de la République ne doit pas comme naguère, rester confiné dans un rôle de conseil et de représentation.
La Constitution doit dorénavant lui assigner la charge réelle du destin du Gabon et de celui de la République. Il doit, en effet, être le Garant, le Garant Véritable de l’indépendance et de l’intégrité du pays ainsi que des traités qui l’engagent. En somme, il doit répondre du Gabon d’une part, et il lui Appartient d’assurer la continuité de l’Etat et le fonctionnement de tous les pouvoirs d’autre part.
Le Président de la République, Chef de l’Etat doit répondre de la République. Pour véritablement porter ses responsabilités suprêmes, il lui faut disposer de moyens idoines. La nouvelle Constitution de notre pays doit les lui donner. Dans tous les domaines essentiels de la politique tant nationale qu’extérieure et de la sécurité nationale, le Président de la République, doit avoir un rôle direct. S’il advient que la Patrie et la République connaissent un danger quelconque, il se trouve investi de tous les devoirs et de tous les droits qu’appelle le salut public. Toutes ces attributions doivent l’amener à Inspirer, Orienter et Animer l’Action nationale.
Mes chers Compatriotes
Un des caractères essentiels et déterminant de la nouvelle Constitution qui consacre la naissance de la deuxième (2e) République Gabonaise en gestation, c’est qu’elle donne une tête patente à l’Etat, qui en manquait. La plupart des grands pays du monde en ont une, chacun à sa manière. Convenons que nous devons avoir la Nôtre, inspirée des leçons tirées de notre vécu. Pour que notre futur Président de la République puisse porter et exercer effectivement une charge pareille, il lui faut la confiance explicite de son Peuple, constitué par nous.
Les droits de l’homme et les libertés fondamentales constituent,
Chers Compatriotes, l’un des fondements essentiels des sociétés démocratiques. Et La démocratie n’existe que si elle pratique la reconnaissance, la mise en œuvre et le respect de ceux-ci. Leur non-respect peut faire douter du caractère démocratique d’un régime. Les droits de l’homme et les libertés fondamentales ne constituent pas seulement la photographie (statique) d’un Etat de droit à un moment donné. Ils constituent aussi des objectifs à atteindre dans une société. Le Projet de Constitution soumis à notre vote trace le chemin de ces objectifs pour notre pays à venir. C’est pour cela que nous ne devons accorder aucun crédit à ceux qui prône le « NON » au Référendum du 16 novembre prochain.
N’accordons aucun crédit à ceux dont les parcours sont tortueux ; qui ne peuvent présenter aucun bilan de leur passage aux différents postes de responsabilités qu’ils ont occupés ; qui n’ont joué aucun déterminant dans la République ; qui ont bâillonné la Liberté d’expression des médias ; qui ont manqué de nous fournir, décemment, l’eau et l’électricité ; qui ont une moralité douteuse. Il y en a parmi eux, qui invitent à des débats contradictoires, alors que lorsqu’ils figuraient dans les arcanes du pouvoir, ils arguaient de ce que « la demande d’un débat contradictoire n’est pas prévue par les lois de la République »La mémoire aurait-elle flanché chez ceux-là ?
Chers Compatriotes,
Pensons au Gabon que nous voulons construire, qui assurera notre Bon Vivre ensemble. Celui que nous allons léguer aux générations à venir. Il est consigné dans le Projet de Constitution qui est soumis à notre vote. Son contenu nous garantit un avenir rompant avec les affres que nous avons vécues pendant plusieurs années et dont nous avons été libéré le 30 août 2023. Ne nous laissons pas distraire par des invitations peu réalistes. VOTONS MASSIVEMENT POUR LE « OUI » AU REFERENDUM DU 16 NOVEMBRE 2024.
Je vous remercie.