Politique:Guy Bertrand Mapangou soutient le CTRI et se dit prêt à faire face aux attaques de ses anciens amis du PDG

Alors que des cadres du PDG tentent de reprendre les rênes, certains comme l’ancien ministre Guy Bertrand Mapangou se distinguent par leur soutien franc aux nouvelles autorités. Mapangou, écarté depuis longtemps par l’ancien régime, n’a pas hésité à se positionner en faveur du Général Brice-Clotaire Oligui Nguema et du CTRI. Ce soutien, bien que sincère, a valu à Mapangou des attaques de la part de ses anciens camarades du PDG, qui voient en lui un traître à leurs ambitions malsaines.
Guy Bertrand Mapangou a riposté avec fermeté à ses détracteurs, refusant de se laisser intimider par les insultes et les menaces. Il incarne aujourd’hui une opposition claire à ces « convulsions émotionnelles » du PDG. Sa déclaration en dit long sur la bataille politique qui s’annonce : « Je riposterai tôt ou tard avec des armes politiques conventionnelles ou non-conventionnelles à chaque attaque contre ma personne. »

Il faut rappeler que la province de la Ngounié se prépare donc à une lutte acharnée entre les partisans d’un PDG agonisant et ceux qui veulent un Gabon renouvelé. Mais une chose est certaine : les anciens caciques du PDG ne passeront pas sans résistance, et le peuple gabonais, plus éveillé que jamais, n’oubliera pas les abus du passé. Le retour en grâce des responsables de l’ancien régime risque fort d’être de courte durée.

Le Parti Démocratique Gabonais (PDG) qui cherche à refaire surface dans la province de la Ngounié, avec une grande rentrée politique provinciale prévue ce samedi 19 octobre 2024 à Mouila présidée Yves-Fernand Manfoumbi, quatrième vice-président du PDG, orchestre cette rencontre dans un contexte explosif où l’ombre de l’ancien régime plane toujours sur le parti. Alors que des cadres comme Manfoumbi, Léon Zouba et d’autres tentent de mobiliser leurs militants pour ressusciter un parti chassé du pouvoir, les critiques pleuvent, soulignant l’ironie de ce retour sous couvert de reconstruction nationale.
Il faut dire que le PDG est responsable de la ruine économique et sociale du Gabon pendant des décennies. Il ose aujourd’hui prétendre à un retour sur la scène politique avec le même discours trompeur. Un parti qui, par la force des armes et la fraude, a plongé le pays dans la pauvreté, l’exclusion, et l’oppression, espère se reconstruire sur les cendres de ses propres échecs. Pire encore, ceux qui ont ouvert les portes du pays à des intérêts étrangers, sous l’influence d’Accrombessi et de la « Young Team » de Sylvia Bongo, cherchent encore une place dans la nouvelle ère politique du Gabon. Une moquerie pure et simple pour les Gabonais qui ont souffert sous ce régime corrompu.
Les populations de la Ngounié, fatiguées de voir les mêmes visages du passé, expriment leur colère face à ce retour maladroit. Comment accepter le retour de ceux qui ont vendu le pays, s’enrichissant au détriment du peuple, et imposant un régime de terreur pendant tant d’années ? Ces « valets » de l’ancien pouvoir, qui se contentaient de leur part du gâteau en volant les ressources de l’État, reviennent comme des sauveurs, espérant que tout sera pardonné. Mais elle n’est pas dupe.
L’ironie de cette situation n’échappe à personne. Alors que des cadres du PDG tentent de reprendre les rênes, certains comme l’ancien ministre Guy Bertrand Mapangou se distinguent par leur soutien franc aux nouvelles autorités. Mapangou, écarté depuis longtemps par l’ancien régime, n’a pas hésité à se positionner en faveur du Général Brice-Clotaire Oligui Nguema et du CTRI. Ce soutien, bien que sincère, a valu à Mapangou des attaques de la part de ses anciens camarades du PDG, qui voient en lui un traître à leurs ambitions malsaines.
Guy Bertrand Mapangou a riposté avec fermeté à ses détracteurs, refusant de se laisser intimider par les insultes et les menaces. Il incarne aujourd’hui une opposition claire à ces « convulsions émotionnelles » du PDG. Sa déclaration en dit long sur la bataille politique qui s’annonce : « Je riposterai tôt ou tard avec des armes politiques conventionnelles ou non-conventionnelles à chaque attaque contre ma personne. »

La redaction

Basile Maurice Magnabouani,Journaliste Certifié, directeur de publication . Le Touraco Vert est un journal d'information numérique et indépendant 100% gabonais. Email : magnabouanibasile54@gmail.com Tél: 065888856

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