A l’occasion de la journée internationale de l’éléphant, l’Institut de Recherches Agronomiques et Forestières (IRAF) organise du 12 au 14 août 2024 au Campus du Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique (CENAREST), la 4 ème édition de la conférence sur la coexistence homme et éléphant de forêt, avec pour thème : « Favoriser la coexistence homme _ éléphant, les acteurs et leurs actions ».
L’objectif de cette journée internationale de l’éléphant est de faire un état des connaissances actuelles et de favoriser des échanges d’expériences et discussions entre les acteurs impliqués dans cette problématique.
Cette 4 ème édition de la conférence regroupe les partenaires de la conservation et de la préservation de la biodiversité, ainsi que les acteurs de la conservation.
Dans son allocution d’ouverture, le Directeur de l’Institut de Recherches Agronomiques et Forestières (IRAF), Pr Christophe Roland Zinga Koumba a déclaré que la protection de l’éléphant est indispensable, car ces ingénieurs forestiers sont menacés depuis des décennies par le braconnage lié à la demande toujours enlevée de l’ivoire. A cause de ce braconnage, les populations d’éléphants ont été réduites de façon alarmante dans plusieurs régions d’Afrique. En instituant une journée mondiale des éléphants,, la communauté internationale nous donne une occasion supplémentaires pour réfléchir aux stratégies à mettre en place pour assurer la conservation de ces animaux, tout en permettant un développement harmonieux des communautés rurales et de l’ensemble de notre pays.
Au Gabon, a t _ il précisé, les mesures de restriction de la circulation des armes à feu et la stabilité qui prévalent depuis 1982 ont permis aux éléphants de forêt de ne pas subir le même niveau d’extermination que dans les autres pays. Cela a entraîné plusieurs populations d’éléphants à se réfugier sur notre territoire, entraînant un phénomène de concentration à travers tout le pays. Ces faits sont démontrés par les mouvements des éléphants venant des pays et régions limitrophes vers le centre et l’ouest du pays, où la pression du braconnage est moindre.
JCB