Les acteurs culturels gabonais en particulier les artistes annoncent une conférence de presse dans les tous prochains jours, l’épicentre demeure la lutte en faveur de leurs.
Ce serait mentir si l’on ne juge pas de monotones, ces rencontres d’acteurs culturels organisées régulièrement par ceux qui se disent « ayant-droits ». Une fois de plus, une conférence de presse est annoncée pour cette même cause.
Le samedi 02 novembre s’annonce plutôt mouvant pour les activistes du secteur culturel gabonais. Alors que la question se trouve sur la table des autorités comme dans l’ancien régime, ces derniers ne baissent pas les bras et augmentent la température autour de la question.
La rencontre avec la presse est prévue avoir lieu au complexe évasion sis au quartier dit Pk8, dans le 5ème arrondissement de la capitale gabonaise. Il s’agit d’un point de rencontre qui fera le tour de la question des droits d’auteurs, notamment le cas des maisons des téléphonies mobiles : comment les amener à s’arrimer aux textes en vigueur?
<<Elle a pour but cette conférence de presse à venir d’amener les opérateurs économiques réfractaires au payement des droits d’auteurs, à se conformer à la loi>>, précise l’annonce parvenue à la rédaction du Touraco vert.
Il s’agit entre autres du cas des opérateurs de téléphonie mobile, et des télédiffuseurs censés verser au Bureau gabonais du droit d’auteur et des droits voisins (BUGADA), des montants allant de 5.400 000 000 FCFA, à 8.100 000 000 FCFA par an.
Des montants à exploser des ardoises, qui versés à qui de droit pourraient bien améliorer leurs conditions de vie. Ces mêmes chiffres n’ont pas manqué de créer des conflits entre certains artistes plus véreux que d’autres, et les responsables du BUGADA, conduisant quelque fois le dossier à la barre du tribunal de première instance de Libreville. Les mêmes maisons des téléphonies mobiles et opérateurs de télédiffusion toujours à l’origine. Entre qui verse la redevance aux artistes, qui ne verse pas, qui verse auprès de qui? Les opérateurs précités sont restés muets , au grand dame de la vérité et des artistes qui espèrent chaque jour voir un peu plus clair sur la question des droits d’auteurs au Gabon. <Ce message a été modifié>