Le Comité de la Transition pour la Restauration des Institutions (CTRI)a effectué une énième sortie médiatique dans laquelle il cloue au mur la politique destructrice des débits des boissons à proximité des établissements scolaires. Pour les militaires au pouvoir à Libreville l’heure est désormais à la tolérance zéro, face à ce qui aide à accroître les violences en milieu scolaire.
C’est donc une des décisions les plus attendues par le peuple gabonais qui vient de tomber. La vente des alcools à proximité des établissements scolaires, un mal qu’ont souvent dénoncé les parents d’élèves et l’opinion publique, mais sans retour. Drogues, armes blanches, sexualité, alcools etc, tout y passe.
Le Président du CTRI, le Général Brice Clotaire Oligui Nguéma s’est penché sur la question à base d’instructions fermes. En effet dans le communiqué n°032, le Colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, Porte-parole du CTRI annonce la fermeture des débits des boissons à proximité des établissements scolaires pendant les heures des cours>, disait le communiqué.
Si la décision reste salutaire, l’on pourrait se demander combien d’heures ces débits de boissons pourront ouvrir par jour avec le système des journées continues adopté depuis un temps dans les établissements scolaires gabonais. La réflexion poussée, on comprend qu’il ne reste que la fermeture immédiate de ces endroits considérés comme des foyers d’intoxication pour la jeunesse gabonaise. Autrement dit, beaucoup de tenanciers risqueraient de mettre la clé sous le paillasson à cette allure, si l’on considère que les élèves ont très souvent été leurs clients les plus constants d’une part; et de l’autre, la limitation des heures d’ouverture par jour.