Oú sont passés les projets retenus et financés par la dotation spéciale du président de la Transition pour la ville de Moabi et ses environs?
Malgré quelques réticences observées auprès de la population locale quant à la gestion de la dotation spéciale du Président de la Transition, Président de la république, Chef de l’Etat, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, laquelle s’élève à un milliard trois cent Millions (1.300.000.000), les structures économiques comme la SACOM (Société Agricole et Commercial de Moabi) ont vu le jour et bénéficié d’appels d’offres pour exécuter les projets prioritaires, tels que : l’agriculture,la réhabilitation de l’hôpital et dispensaire , l’hydraulique urbaine et villageoise, la réfection des écoles etc.
Ces choix sont le fruit de la démarche des comités mis en place pour la gestion de cette manne financière, lequel sonne dans l’opinion régionale voir nationale, comme étant la meilleure des réflexions dans le cadre de la répartition de 7 milliards francs CFA offerts à la Province de la Nyanga.
Toute chose qui a fait démarquer les cadres de cette contrée aux autres de la région pour de choix capables de changer la physionomie de Moabi et ses environs.
Apres ces étapes d’attribution et d’adoption de la SACOM et consorts par le plus grand nombre, les populations de Moabi constatent pour le déplorer, que rien n’est palpable sur le terrain. Contrairement à Mongo, Mabanda et d’autres localités,à Moabi,seule une pancarte est visible à l’hôpital. Ne comprenant rien pour le retard accusé, les populations demandent aux autorités compétentes de faire la lumière, et de leurs donner des éclaircissements au sujet de la destination qu’a pu prendre l’argent alloué aux travaux et dont les entreprises attendent l’avance sur démarrage afin de débuter les chantiers.Et pour cause, les populations de Moabi craignent qu’une complicité avec les entreprises puisse amèner les autorités originaires de la localité à se taire , alors que les populations attendent la concrétisation des projets.Elles exigent que les entrepreneurs démarrent les travaux ou qu’ils soient mis aux arrêts par le CTRI au cas où ils auraient déjà détourné l’argent destiné aux travaux.